Un accord important pour appliquer le principe "pollueur-payeur"
Aujourd’hui, le gouvernement fédéral et Engie ont conclu un accord historique sur la prise en charge coût de la gestion des déchets nucléaires et du démantèlement des centrales nucléaires. Suivant le principe du pollueur payeur, Engie réglera un montant minimal de 23 milliards d’euros dont 15 milliards iront directement sur les comptes de l’Etat belge.
“Pendant 20 ans, les partis traditionnels ont refusé d’engager le combat avec Engie. Avec les Verts au gouvernement, nous avons enfin une certitude : c’est le pollueur qui paie, pas le contribuable“, a déclaré Jean-Marc Nollet, coprésident d’Ecolo.
La ministre de l’énergie Tinne Van der Straeten et le Premier ministre Alexander De Croo ont mené de longues négociations avec Engie, des négocations ardues, car il s’agissait de calculer le coût exact de la gestion future des déchets nucléaires et du démantèlement à venir des centrales nucléaires, et ensuite de s’assurer que ce soit bien Engie qui règle l’entièreté de la facture.
Comme le démontre cet accord, le coût du nucléaire est vraiment très important. Le chemin pour réduire nos factures énergétique combine le recours massif aux énergies renouvelables, le déploiement de batteries, le stockage de l’énergie, les interconnexions, la bonne gestion des pics de demande, l’efficacité énergétique et la lutte contre le gaspillage et la surconsommation.
“La seule option durable, c’est le 100% renouvelable”, insiste Jean-Marc Nollet. “C’est l’énergie la moins chère et la plus verte qui soit. C’est à la fois bon pour planète, les emplois localisés chez nous et pour les factures de nos citoyens et de nos entreprises. La ministre Tinne Van der Straeten trace la voie. Le travail abattu est considérable, notamment en triplant le nombre d’éoliennes en mer du nord, en créant la toute première île énergétique au large de nos côtes, en mettant en place une stratégie pour l’hydrogène vert et en installant un réseau de gazoducs.”