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Travailler chez Ecolo: qu'attend-on des candidates et candidats?

Publié le 10 janvier 2023
Rédigé par 
Ecolo

Claire s’occupe de la formation et du recrutement pour le parti depuis trois ans. Qu’attend Ecolo de la candidate ou du candidat que vous serez peut-être un jour ?

Des militant·es, des élu·es et des permanent·es

Dans un parti politique comme Ecolo, on peut répartir les membres entre trois grandes catégories. Il y a d’abord les milliers de bénévoles qui agissent principalement dans les Locales (il y en a plus de 200 !), ensuite les mandataires qui promeuvent les idées d’Ecolo dans les assemblées (conseils communaux, parlements,…) ou les exécutifs (collèges communaux, gouvernements,…), et enfin les permanent·es. Ce sont des salarié·es (environ 180) qui servent à faire tourner le parti, un peu comme dans une entreprise. Lorsque vous voyez passer des offres d’emploi du parti, c’est toujours pour des postes de permanent·e.

 

Qu’est-ce qu’un permanent·e ?

Les permanent·es sont engagé·es pour faire fonctionner le parti et, donc, au final, soutenir les élu·es qui portent ses idées et ses valeurs. Ils travaillent dans des services qu’on retrouve dans la plupart des entreprises comme, par exemple, la comptabilité, l’informatique, les ressources humaines. Mais on a aussi des animateurs·rices qui vont aller dans les Locales d’Ecolo, informer et former les bénévoles. Également des communicant·es qui assistent le travail des député·es. En fait, les permanent·es assurent tout le travail de l’ombre qui permet de rendre possible le travail des élu·es politiques et de le visibiliser. Au total, ça fait 180 collaborateur·rices quand même, c’est déjà du monde !

On répond toujours à chaque personne qui a posé sa candidature

Comment se déroule le recrutement d’un·e nouveau·elle permanent·e ?

Claire : Lorsqu’un responsable de service me contacte, je vais d’abord voir s’il a bien défini le besoin : de quoi a-t-il besoin dans son équipe et pour faire quoi ? Une fois qu’on a bien précisé ça, on va construire une offre d’emploi et la faire circuler. En fonction du profil, on va identifier les meilleurs canaux, notamment certains réseaux sociaux, pour diffuser les offres d’emploi. Toutes sont consultables sur la page job de notre site internet. C’est la phase d’ouverture des candidatures au cours de laquelle nous veillons toujours à être disponibles aux questions des gens qui veulent postuler.

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On répond à chaque personne qui a posé sa candidature en essayant d’être le plus clair possible sur la procédure de recrutement : les personnes savent quand elles seront recontactées, quand elles recevront une réponse, positive ou négative, et quelles seront les étapes de recrutement. On fait une première sélection sur base des CV et lettres de motivation. On procède ensuite souvent à un petit test écrit pour vérifier les compétences. Enfin, il y a un entretien oral avec la ou le responsable de service accompagné d’autres personnes concernées par le travail et une personne des Ressources humaines.

L’enthousiasme est la valeur première

Qu’attend Ecolo d’un candidat ou d’une candidate, au-delà de ses compétences techniques ?

Claire : On a besoin d’enthousiasme pour participer à un moment collectif, que le candidat ou la candidate ait l’envie d’y contribuer à sa manière. C’est vraiment super important de sentir cet enthousiasme, cette envie de partager les valeurs, de les faire vivre dans le quotidien. Cela peut être très concret comme veiller à avoir des procédures qui soient justes, veiller à ce que tout le monde soit concerné par notre message, en incluant la diversité. On a le souhait que chacun à sa manière participe au projet.

Donc l’enthousiasme est la valeur première.

Le partage des valeurs et des convictions est la valeur seconde.

Et alors, troisièmement, même si on a 180 collaboratrices et collaborateurs, ce sont de petites équipes de travail. On a donc besoin de beaucoup de solidarité, de gens qui donnent tout ce qu’ils peuvent, y compris parfois en sortant tout à fait du cadre. On signe pour une fonction mais il y a des moments de rushes où on doit juste se serrer les coudes et avancer. C’est super important d’être solidaires entre collègues, de collaborer ensemble au travail.

On n’est plus dans des candidatures en creux parce qu’il faut un job

Observez-vous des points communs chez les personnes qui postulent chez Ecolo ?

Claire : Je vois que le dérèglement climatique, les injustices sociales et environnementales concernent de plus en plus de gens, individuellement. Ils n’ont pas envie de faire un job qui n’a pas de sens, ils veulent vraiment que leur candidature soit au profit des valeurs. Je remarque qu’il y a quand même dans toutes les strates de la société, dans tous les types de fonction, une volonté de s’engager et d’agir. On n’est plus dans des candidatures en creux parce qu’il faut un job.

La première chose qui m’a motivée, c’est la protection de la planète

C’est aussi ce qui a prévalu chez Claire elle-même quand elle est entrée chez Ecolo en 2008 pour s’occuper de l’animation de groupes locaux du parti dans sa province de Liège. Et cette présence du sens prévaut toujours aujourd’hui alors qu’elle a rejoint les Ressources Humaines il y a trois ans après avoir un obtenu un certificat en management dans ce domaine à l’UCL. “La première chose qui m’a motivée, c’est la protection de la planète”, commence l’ancienne étudiante en sociologie qui avait fait son mémoire de fin d’étude sur Greenpeace. “Je trouve que notre nature est magnifique, j’ai vraiment envie de la protéger. L’Homme a sa place mais il ne doit pas la détruire. Donc, j’ai vraiment envie de participer à ce juste équilibre entre l’Homme et la protection de la planète, c’est vraiment ce qui, moi, me motive. J’ai trouvé ma place dans les Ressources humaines pour ces raisons-là”, conclut Claire.

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