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Ecolo-Groen se félicite de la création d’une Commission spéciale sur le passé colonial de la Belgique

Publié le 16 juillet 2020
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Une Commission spéciale présidée par le député fédéral écologiste Wouter De Vriendt (Groen) voit le jour à la Chambre en vue du nécessaire travail de mémoire sur le passé colonial de la Belgique. Les travaux de cette Commission pourront s’appuyer sur la proposition de résolution déposée par Ecolo-Groen début juin concernant le travail de mémoire à mener en vue de l’établissement des faits permettant la reconnaissance de l’implication des diverses institutions belges dans la colonisation du Congo, mais aussi du Rwanda et du Burundi.

Ecolo-Groen se félicite de la création de cette Commission, après des années de tergiversations et des semaines de discussions.

Cela fait en effet plus de dix ans que les écologistes réclament qu’une telle Commission spéciale soit établie au sein de la Chambre, faisant ainsi écho aux revendications de la société civile. “Nous sommes enfin au début d’un processus parlementaire historique qui, nous l’espérons, devra permettre à la Belgique de regarder son histoire en face, en mettant fin au déni de responsabilité historique qui a caractérisé l’attitude des institutions belges depuis la fin de la colonisation”, commente Simon Moutquin, député fédéral Ecolo et membre de la Commission spéciale sur notre passé colonial.

Concrètement, un groupe d’experts pluridisciplinaire sera chargé de préparer le travail de la Commission en présentant un rapport détaillé établissant les faits tels qu’ils sont aujourd’hui reconnus par la communauté scientifique. Ce groupe devra également examiner les responsabilités des différentes institutions belges durant la période coloniale. Sans oublier les différents impacts que le système colonial de l’époque continue de produire aujourd’hui.

Le groupe Ecolo-Groen se réjouit de présider cette nouvelle commission avec le député écologiste Wouter De Vriendt à la présidence de cette commission spéciale. “Nous avons dans notre ADN ce qui doit être les fondamentaux du processus : la quête de transparence, l’ouverture à la société civile et une vision systémique de la société. Notre responsabilité est immense et nous mesurons les attentes de celles et ceux, qui portent cette question depuis des années”, poursuit Simon Moutquin.

« Parmi les objectifs visés par cette Commission, on retrouve notamment la constitution d’un fil rouge dans la reconnaissance par les autorités belges du rôle joué par notre pays et différents acteurs dans l’histoire du Congo, du Rwanda et du Brurundi mais aussi la reconnaissance des victimes à travers des réparations. Un des volets sera aussi la nécessité d’intégrer les conclusions de ce débat dans l’enseignement, en collaboration avec les communautés, mais aussi repenser les représentations de ce colonialisme dans  l’espace public », conclut Simon Moutquin.

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