Aéroport de Liège: un accord pour concilier qualité de vie, emploi et climat
Défendre la qualité de vie des riverains de l’aéroport, l’emploi et obtenir une participation de l’aéroport aux efforts climatiques : c’étaient les priorités des Ministres wallons Céline Tellier et Philippe Henry dans le cadre du renouvellement du permis unique de Liège Airport.
Après d’intenses négociations, la solution trouvée par le Gouvernement wallon est équilibrée, elle permet :
- Une amélioration de la qualité de vie des riverains grâce à la diminution des nuisances et des vibrations causées par le décollage des avions les plus bruyants.
- Un maintien de l’emploi et du développement des activités de l’aéroport.
- Une contribution aux enjeux de la préservation de l’environnement et du défi climatique, comme c’est déjà le cas de la grande majorité des aéroports en Europe.
Pour la première fois de son histoire, la Wallonie – qui a misé une bonne part de son développement économique sur l’aéroportuaire et la logistique – pose un cadre et une limite au développement de ses aéroports, qui intègrent enfin sérieusement l’enjeu climatique et la protection de la qualité de vie des habitants, tout en préservant l’emploi. C’est aussi un signal clair au secteur aérien, qui doit se préparer face aux enjeux climatiques pour préserver les emplois d’aujourd’hui et de demain. Ne répétons pas les erreurs du passé, notamment celui de la sidérurgie.
Une autre fierté pour les écologistes est d’avoir obtenu le principe même d’une limitation de mouvements des avions. La limite est fixée à 55.000 mouvements/an pour les avions de + de 34 tonnes et/ou plus de 19 passagers (qui constituent environ 85 % des mouvements), bien loin des chiffres du MasterPlan de Liège Airport (67.000 mouvements) .
En matière de bruit, Ecolo impose la sortie progressive et rapide des avions les plus bruyants, notamment les fameux 747 qui disparaîtront au plus tard en 2030, un fameux soulagement en perspective pour les habitants de Liège et des alentours. Cela permettra une réduction des nuisances de 90% d’ici à 2030. La qualité de vie des riverains et des riveraines s’améliorera nettement.
C’est un accord qui envoie un message politique clair : les activités économiques doivent désormais tenir compte des enjeux climatiques pour se développer.
