Belgique

Un nouvel élan pour la Belgique et un nouvel horizon à portée de main

En août 2020, la formation du gouvernement fédéral s’est brusquement accélérée, lorsque les Verts ont forcé les partis traditionnels à enfin tourner la page ‘N-VA’ et à s’engager dans la formation d’un majorité décidée à donner un avenir à la Belgique et à la planète.

Même si évidemment tout ne fut pas simple et même s’il reste et restera des différences profondes entre ces sept partis, la volonté des Verts est d’aboutir à un projet constructif et positif pour la Belgique qui fait de la transition écologiques et solidaires son objectif central à court, moyen et long terme.

Où en sommes-nous ?

  • Les citoyen·nes sont inquiet·es quant à leur avenir et leur méfiance est croissante à l’égard du monde politique
  • Le manque d’efficacité de notre Etat fédéral s’est illustré durant la crise sanitaire.
  • Au niveau politique, il devient de plus en plus difficile de former un Gouvernement fédéral : la situation politique est restée totalement paralysée pendant 15 mois !
  • Les Belges veulent du changement. La transition écologique et solidaire est au coeur de leurs préoccupations : ils nous l’ont montré lors des deux derniers scrutins, mais aussi en étant des milliers pendant des mois, jeunes ou moins jeunes, à manifester avec nous pour le climat.
  • Notre pays est bloqué. Il a besoin d’un nouvel horizon. Depuis des années, de nombreux enjeux restent sans réponse ni solution. Que l’on pense aux enjeux de la transition énergétique et à nos ambitions en matière de lutte contre le dérèglement climatique, à la pauvreté qui touche de plus en plus de Belges,  à notre politique d’asile et d’immigration, à la situation de plus en plus difficile des travailleurs de première ligne dans les soins de santé,…
  • Et plus largement, la démocratie est malmenée. En Europe et ailleurs dans le monde, les populistes et les extrémistes progressent, prennent même parfois le pouvoir, semant la zizanie, détruisant notre modèle social et se désintéressant des questions environnementales et climatiques, essentielles pour l’avenir de l’humanité.

Où voulons-nous aller, avec les Belges ?

  1. Nous donnons un projet positif et d’avenir à la Belgique : Pour la première fois depuis longtemps, à l’impulsion des écologistes, une coalition de partis a réussi le défi de se mettre d’accord sur un programme de gouvernement qui a la volonté d’affronter de manière claire les enjeux auxquels nous faisons face. Un programme qui veut donner un projet positif et d’avenir à la Belgique et à ses habitant.e.s. Un avenir qui est placé sous le signe du respect, de la collaboration et non plus de la division. Les écologistes mettent tout en œuvre pour le réaliser, en veillant à ce que ce Gouvernement soit celui de la sérénité, de la stabilité, du sérieux et du respect mutuel.Nous allons débloquer notre Etat fédéral et le rendre plus efficace pour lui permettre de mieux protéger sa population et mieux soutenir les citoyens, les PME, les entreprises,… pour qu’ils trouvent leur place et se déploient dans le cadre d’une économie décarbonée.Et ces solutions, nous devons les construire avec l’ensemble des Belges. Nous arrêtons avec les formules du passé où ces enjeux étaient systématiquement et uniquement débattus entre partis politiques, pour donner la parole aux citoyennes et aux citoyens , les écouter et construire avec eux des solutions. Les partis politiques et les institutions fédérales de ce pays vont se mettre à l’écoute de la population et construire avec elle l’avenir, pas sans elle.
  1. Nous rendons la Belgique plus verte. C’est en effet l’accord le plus ambitieux jamais réalisé en matière d’environnement, de climat et de transition en Belgique :
    • Nous relevons le défi du climat. Ces dernières années, la Belgique a sans cesse revu à la baisse ses ambitions climatiques. Le nouveau gouvernement renverse cette position désuète et considère la lutte contre le réchauffement climatique comme une opportunité de créer de l’emploi et de redéployer la prospérité économique belge et européenne, l’opportunité d’améliorer le bien-être et le vivre ensemble des habitants de ce pays. Ce programme de gouvernement vise à reclasser la Belgique dans la catégorie des leaders européens en matière de climat. Ce gouvernement est celui qui pense aux générations non pas seulement futures mais aussi d’aujourd’hui ; celles qui vivent déjà les conséquences bien concrètes du changement climatique. La Belgique se fixe donc un nouvel objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre de – 55% en 2030 par rapport à 1990. Pour y parvenir, nous mettons au point un plan d’investissement interfédéral ambitieux dans le cadre du Green deal européen et nous traçons la voie vers une société sans CO2 en impliquant les citoyens dans les choix et les décisions. Nous visons bien évidemment une transition juste qui intègre dans une seule et même réflexion les défis de l’emploi, du social, de la requalification et de l’économie.
    • Cette nouvelle trajectoire implique donc une transition de notre économie vers une économie du partage, de la réutilisation et de la valorisation, via la suppression des obstacles législatifs et financiers, la normalisation des produits et la stimulation du principe du « cradle to cradle ».

      Une économie où les investissements permettent des alternatives à la voiture, tangibles et fiables (notamment via un refinancement conséquent du rail et un renforcement de la SNCB) et où les énergies renouvelables et les économies d’énergie permettent un approvisionnement sûr et environnementalement moins dangereux.

    • Nous réalisons la transition énergétique, qui a été ralentie depuis 20 ans par le lobbying du secteur nucléaire qui a empêché le pays de se débarrasser de cette technologie polluante, désuète et dangereuses. Grâce à cette nouvelle participation fédérale, nous pourrons achever le travail entamé il y a 20 ans et donner le signal clair qu’il n’y aura pas de marche arrière. C’est ce signal qu’attendent les investisseurs et les travailleurs de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables. La Belgique sortira totalement du nucléaire en 2025 et mettra en œuvre les alternatives suffisantes, notamment dans le renouvelable, pour assurer l’approvisionnement en électricité de notre pays. Poursuivant leur déploiement, les énergies renouvelables deviendront à terme la plus grande source d’énergie de notre pays. Une énergie qui créera des millions d’investissements dans notre pays et des milliers d’emplois locaux et permettra d’offrir une énergie moins chère, accessible à toutes les familles.C’est ainsi que nous prévoyons un doublement des capacités d’éolien offshore dans le plan national énergie et climat, pour atteindre 4GW d’ici à 2030. La production éolienne en Mer du Nord est d’ailleurs toujours en cours de déploiement : la deuxième zone de 2,2 GW, déjà décidée, sera réalisée rapidement, conformément aux dispositions légales. Bien évidemment, un mécanisme est prévu afin de vérifier que la sortie du nucléaire se réalise tout en garantissant notre sécurité d’approvisionnement.
    • L’actualité nous rappelle tous les jours combien nous devons faire du combat pour la protection de l’environnement et de la biodiversité un enjeu majeur, en Belgique comme ailleurs dans le monde. Raison pour laquelle le commerce illégal du bois, des plantes et des animaux sauvages sera activement combattu. En Belgique, il s’agira de réaliser un plan ambitieux de réduction des pesticides et des produits phytopharmaceutiques.
  1. Nous renforçons le bouclier social pour celles et ceux qui en ont le plus besoin.
    • Nous voulons réduire la pauvreté dans notre pays. Nous devons donc aussi soulager et atténuer le fardeau que peut représenter la facture énergétique pour les citoyen.ne.s. C’est la raison pour laquelle le nouveau plan de lutte contre la pauvreté mettra l’accent sur la précarité énergétique. Nous augmentons le tarif social pour que les plus vulnérables puissent se fournir avec l’énergie la moins chère. Et l’énergie la moins chère restant celle que nous ne consommons pas, nous rendons l’isolation et la rénovation moins chères en abaissant à 6 % le taux de TVA sur les travaux et matériaux isolants.
    • Nous voulons également aider les citoyens qui en ont le plus besoin en augmentant les pensions minimales vers 1500 euros, en augmentant les allocations les plus basses et en les rapprochant du seuil de pauvreté et en travaillant sur l’individualisation et l’automatisation des droits.
    • Pour inverser une tendance de fond dans notre société, où les riches sont de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus pauvres, nous visons plus d’équité en faisant contribuer les grands opérateurs du numérique et en instaurant une contribution des épaules les plus larges. Nous consacrons également davantage de moyens pour lutter efficacement contre la fraude fiscale.
  1. Nous réduisons les inégalités de genre, luttons contre le racisme et œuvrons pour une société plus ouverte
    • On le savait: la politique d’asile et de migration ferait clairement partie des questions clivantes entre les 7 partis de la Vivaldi. La réalité ne dit le contraire. Les discussions sont souvent âpres et les marges de manœuvre étroites. Si l’accord prévoit la construction de deux centres fermés supplémentaires, il sera dorénavant interdit d’y enfermer des familles avec enfants. Au jour le jour, nous faisons preuve de créativité et de fermeté face aux partenaires, à l’image de ce que nous avons fait durant la grève des sans papier de juillet 2021.
    • Un plan d’action inter-fédéral contre le racisme, l’intolérance et toutes les formes de discrimination est élaboré et mis en œuvre. Il s’agit d’un plan tourné vers l’avenir, comportant des objectifs mesurables, un calendrier de mise en œuvre et une définition concrète des responsabilités. Les ressources nécessaires sont garanties pour chaque action.
    • L’égalité des genres est une valeur fondamentale. Nous menons une politique active et volontariste qui s’attaque aux déséquilibres structurels et historiques. Nous réformons le congé parental et les différents autres régimes de congés pour les parents afin de permettre une répartition plus équilibrée, entre les hommes et les femmes, de l’accueil et des soins aux enfants. Le Gouvernement fait de la lutte contre la violence de genre une priorité. La convention d’Istanbul sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique sert de ligne directrice à cet égard.

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