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Vendre partiellement VOO pour assurer un avenir à l’entreprise et ses travailleurs

Publié le 23 décembre 2019
Rédigé par 
Ecolo

Les administrateurs Ecolo de Enodia ont émis un avis favorable à la vente partielle de VOO à Providence car cette option est celle qui permet de sortir de la situation catastrophique actuelle due à la mauvaise gestion et à la fourberie des précédents managers et CA de NETHYS. VOO est en effet devenue une entreprise qui perd tous les mois 2 à 3 millions d’euros au détriment des pouvoirs publics et donc des citoyen.ne.s.

Mettre fin au contrat signé et liant qui avait été négocié et signé en mai 2018 impliquait des pénalités mais surtout empêchait tout investissement dans l’amélioration de VOO durant toute la durée du contentieux (minimum 2 à 3 ans).
VOO n’a pas les moyens d’investir dans le développement de son réseau alors que nous avons maximum 3 ans pour sauver cet outil face aux concurrents et pour sauver l’emploi des travailleurs de VOO et de ses sous-traitants comme le call center de Herstal.

Un partenariat avec des investisseurs est dès lors indispensable. « On ne peut mentir à notre tour et faire croire qu’on peut aujourd’hui agir comme si aucun mal n’avait été commis, comme si tout était possible », commentent les administrateurs Ecolo au sein d’Enodia, Muriel Gerkens et Julien Vandeburie. « En tant qu’administrateurs responsables, nous devons tout faire pour réparer les fautes graves commises par le passé et construire un autre possible dans le respect des travailleurs et des actionnaires publics. C’est aussi pour cela que la vente actuelle ne porte que sur 51 % de VOO afin de valoriser l’outil et de bénéficier dans 3 à 5 ans d’un prix nettement supérieur pour les actifs restant et d’un emploi protégé, voire amplifié si les réalisations attendues se concrétisent bien”, poursuivent Muriel Gerkens et Julien Vandeburie.

La vente partielle constitue donc la meilleure option en tenant compte de ces contraintes, qui résultent notamment de l’inertie du Gouvernement wallon précédent ainsi que du CA précédent de NETHYS par rapport au précédent management malgré les recommandations de la commission d’enquête Publifin et les interpellations régulières des écologistes demandant leur écartement tant au Parlement de Wallonie qu’au sein du CA de Enodia. L’installation d’un nouveau Gouvernement a enfin permis d’entamer le nécessaire travail d’assainissement, afin de mettre tout en œuvre pour sauver l’emploi à Liège, en Wallonie et les intérêts communaux, et donc des citoyen·ne·s.

Des exigences de suivi des opérations et de la gestion future ont par ailleurs été posées par les administrateurs Ecolo ainsi que des exigences de réflexion avec les communes et la province concernant l’usage qui sera fait des bénéfices de cette vente: retour aux communes et choix éventuels de réinvestissement dans des secteurs porteurs de développement et de transition économique.

Les autres actifs comme ELICIO et WIN ont pu être récupérés à 100% dans l’actionnariat de NETHYS et nous avons donc la possibilité de repartir de zéro dans leur futur développement.
Pour les administrateurs Ecolo, ces deux outils doivent maintenir un lien fort avec un actionnariat public, en partenariat avec des structures coopératives citoyennes dans le domaine des énergies renouvelables dans le cas d’ELICIO.
Quant aux éditions de L’Avenir, il est évident qu’elles doivent retrouver leur autonomie par rapport à NETHYS. Des éditeurs de presse sont intéressés et une coopérative de journalistes ouvertes aux citoyens s’est également constituée pour en devenir co-actionnaires. Les administrateurs Ecolo d’Enodia se sont mobilisés pour protéger cette activité face à l’ancien management et ancien CA de NETHYS et poursuivront dans cette voie.

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