21. Donner aux jeunes leur place pour vivre pleinement leur présent et construire leur avenir
Nous défendons une vision de la société où les jeunes ont pleinement leur place pour s’épanouir.
Notre vision de la jeunesse repose sur la citoyenneté et la participation démocratique. Nous voulons donner une véritable place et une voix qu’on écoute aux jeunes. Quel que soit leur parcours de vie, nous voulons accompagner les jeunes vers l’émancipation. Nous défendons un secteur de l’aide à la jeunesse renforcé et capable de répondre aux situations difficiles que rencontrent tant de jeunes, parfois éloigné·es des institutions.
Pour nous, loin de la logique qui incrimine les jeunes, le soutien de leurs projets, l’écoute de leurs idées, et la prévention doivent être les axes centraux des politiques.
21.1. Développer les collaborations et les transversalités entre secteurs, acteurs et actrices qui placent la jeunesse au cœur de leur action.
Les enfants et les jeunes font face à des difficultés diverses et complexes, aux causes nombreuses et variées. Ces problématiques transcendent les niveaux de pouvoir et les compétences ministérielles. C’est pourquoi nous voulons développer les collaborations entre les différents secteurs et protagonistes de ces secteurs des politiques en matière de jeunesse, d’aide et de protection de la jeunesse, d’enfance et d’éducation. Toutes celles et ceux qui concernent les jeunes doivent mieux travailler ensemble. Nous voulons le permettre, notamment en soutenant les réseaux, partenariats ou plateformes existantes, et en stimulant l’émergence des initiatives nouvelles visant aux collaborations plutôt qu’au travail en silo.
21.2. Garantir la prise en compte de la parole des jeunes et leur participation dans les décisions qui les concernent.
Le droit des jeunes de participer aux dispositifs et décisions qui les concernent et de voir leur parole considérée doit être garanti et renforcé. Et cela, tant en ce qui concerne la participation individuelle que collective et avec une attention particulière pour celles et ceux qui en sont les plus éloigné·es.
De manière individuelle, les différents dispositifs existants, notamment en matière d’aide et de protection de la jeunesse, seront évalués et modifiés afin de garantir une meilleure prise en compte de la parole des jeunes et leur réelle participation à l’ensemble des dispositifs qui les concernent. Parallèlement à l’adaptation des dispositifs, l’information, la sensibilisation et la formation de l’ensemble des professionnel·les de la jeunesse à l’importance de ce droit est également primordiale. Enfin, ce droit effectif à la participation doit être garanti juridiquement et intégrer l’enjeu des voies de recours effectives, accessibles et adaptées.
De manière plus globale et collective, il nous semble indispensable que les décisions politiques intègrent les besoins et préoccupations spécifiques et diverses des jeunes. Il en va ainsi par exemple de la participation et de la prise en compte des revendications des jeunes, dans le cadre des politiques de lutte contre les dérèglements climatiques, de renforcement du droit au logement ou encore de mobilité. Pour ce faire, les occasions de participer activement aux processus de prise de décision doivent être créées, consolidées et multipliées. De nombreux lieux de participation existent déjà : associations de jeunesse agréées, conseils locaux de jeunes, participation dans les écoles, collectifs, etc. Écolo souhaite continuer à soutenir le pluralisme et la richesse de ce que les jeunes mettent en place, leur apport étant essentiel dans la construction d’une société responsable et solidaire. Et les secteurs des organisations de jeunesse et des centres de jeunes agréés sont évidemment incontournables pour mener à bien toutes ces politiques. L’associatif jeunesse est géré par et pour les jeunes. Ces associations sont des espaces collectifs d’expérimentation, de découverte, d’émancipation, de vivre-ensemble et de participation quotidienne. Nous voulons soutenir et préserver ce mode de fonctionnement.
21.3. Soutenir toutes les organisations de jeunesse et les centres de jeunes qui favorisent et font la citoyenneté.
Les associations de jeunesse (Centres de Jeunes et Organisations de Jeunesse, ou OJ) doivent être reconnues et soutenues à la hauteur de leur contribution à la citoyenneté. En concertation avec les acteurs et actrices du secteur, nous voulons faire évoluer les cadres décrétaux dans le but d’assurer une juste relation entre secteur associatif et pouvoirs publics, notamment en matière de charge administrative et de soutien financier. Nous réaffirmons la prise en compte des principes fondamentaux de la Charte associative dans cette perspective.
Le dispositif de financement de l’emploi dans le secteur est particulièrement central en matière de capacité d’action pérenne des associations et devra être maintenu, adapté et renforcé. Dans le même sens, il apparaît nécessaire de soutenir des initiatives émergentes portées par et pour des jeunes en intégrant une dimension territoriale mais aussi thématique/méthodologique.
L’engagement volontaire des jeunes est central dans le travail des associations de jeunesse. Nous nous engageons donc à renforcer le volontariat comme geste gratuit, libre et tourné vers autrui, en renforçant la loi idoine et en levant les freins qui existent.
La participation des jeunes est une dimension essentielle de la participation citoyenne. Nous voulons poursuivre et renforcer les dispositifs existants tels que le Forum des Jeunes ou les conseils participatifs, et mieux soutenir leur émergence.
Nous voulons renforcer la plateforme « OJ-école » pour augmenter les synergies entre l’éducation non-formelle portée par les associations de jeunesse et l’enseignement. Par ailleurs, la réforme des rythmes scolaires intégrera davantage le rôle des associations de jeunesse dans l’école. Enfin, les chantiers « bâtiments scolaires » devront prendre en compte l’ouverture de l’école au secteur associatif.
21.4. Renforcer la participation démocratique des jeunes en élargissant le droit de vote à 16 ans pour l’ensemble des élections et en développant les campagnes d’information en la matière.
Écolo se positionne pour l’élargissement du droit de vote à partir de 16 ans pour l’ensemble des élections.
Nous voulons assurer cette extension des droits démocratiques grâce à une information et une formation renforcées des jeunes. Pour ce faire, tant les acteurs et actrices de l’éducation non-formelle que celles et ceux de l’école sont des partenaires indispensables.
Nous soutiendrons le Forum jeunesse et les organisations de jeunesse pour cette information et cette formation renforcée des jeunes. Nous favoriserons aussi les projets des écoles allant dans ce sens, en partenariat avec le monde des organisations de jeunesse.
21.5. Faire de la prévention l’axe central des politiques qui concernent les jeunes.
La prévention doit être au cœur de toutes les politiques qui touchent à la jeunesse (enseignement, culture, sport, cohésion sociale,…) avec pour objectif de s’attaquer aux causes des phénomènes d’exclusion sociale qui imposent l’existence de l’aide à la jeunesse. Dans le même objectif, les dispositifs de prévention doivent constituer un axe central des politiques d’aide et de protection de la jeunesse. Plus précisément, le rôle des AMO (service d’Actions en Milieu Ouvert) doit être renforcé et chaque jeune doit pouvoir accéder facilement à une telle structure. Parallèlement, afin de favoriser la transition vers l’âge adulte, nous souhaitons étudier, en impliquant les acteurs, actrices de terrain et les jeunes mêmes, l’élargissement du champ d’actions des AMO jusqu’à 25 ans. Enfin, le dispositif des Services d’Accrochage Scolaire doit être évalué et, le cas échéant, renforcé.
21.6. Renforcer les politiques d’aide et de protection de la jeunesse, via un développement de l’accueil et l’hébergement en famille d’accueil, des dispositifs de mises en autonomie des jeunes, et une évolution des IPPJ pour plus de dispositifs alternatifs à la privation de liberté.
Les dispositifs d’accueil, d’accompagnement et d’hébergement des enfants et des jeunes en danger doivent être renforcés et refinancés. L’utilisation des données et la mobilisation des structures existantes doivent permettre d’évaluer les besoins réels et la meilleure répartition (notamment géographique) de l’offre. De la même manière, les normes d’encadrement actuelles seront évaluées et renforcées, notamment en les inscrivant dans un cadre réglementaire plus contraignant qu’actuellement. Parallèlement, les conditions de travail dans les secteurs de l’aide et de la protection de la jeunesse seront étudiées et pourront évoluer, notamment en regard de la reconnaissance et de la prise en compte de la pénibilité des métiers.
Conformément à la Convention Internationale des Droits de l’Enfant, les alternatives à l’éloignement des enfants et des jeunes de leur milieu de vie doivent être privilégiées et, pour ce faire, le renforcement des dispositifs d’accompagnement en familles est nécessaire.L’accueil et l’hébergement en familles d’accueil doivent être mieux soutenues afin que ce dispositif, qui fait ses preuves, se développe davantage.
Les dispositifs de mise en autonomie des jeunes seront promus et renforcés afin de garantir des périodes de transition vers l’âge adulte les plus sereines et réussies possible.
La continuité et la cohérence des différentes prises en charge doit être garantie, grâce à un renforcement de l’information et de la formation des professionnel·les ainsi qu’à plus et de meilleures collaborations entre les différent·es intervenant·es, grâce à une réduction de la spécialisation des institutions ou encore grâce à des phases de transition entre institutions qui soient plus douces et facilitées.
Concernant les jeunes ayant commis des faits qualifiés d’infraction, rappelons que la privation de liberté des mineur·es doit être une mesure de dernier recours et de la durée la plus courte possible. Ce rappel étant fait, il s’agit de faire évoluer les Institutions Publiques de Protection de la Jeunesse (IPPJ) afin qu’elles développent un fonctionnement transversal qui permette notamment une prise en charge des jeunes en fonction de leur lieu de vie et non pas de leur « profil », qui vise au plus tôt à la réinsertion scolaire, et qui garantisse un accompagnement « post-placement ». Parallèlement, il s’agit de diversifier et de renforcer tous les dispositifs alternatifs à la privation de liberté.
21.7. Organiser la prise en charge des jeunes à besoins spécifiques et/ou multiples (jeunes en errance, jeunes à la croisée des secteurs, MENA,…).
Les jeunes dits « en errance » qui subissent des problématiques multiples sous la forme d’un décrochage complet sont parmi les plus fragiles de notre société. Nous refusons de les laisser au bord de la route. Il faut qu’elles et ils puissent s’adresser à des services multidisciplinaires, « à bas seuil ». Des politiques spécifiques doivent être mises en œuvre à leur égard, en faisant notamment mieux collaborer les différents niveaux de pouvoir. Parmi ce public, les jeunes dit·es « à la croisée des secteurs », soit des jeunes qui ne trouvent complètement leur place dans aucun des secteurs de l’aide à la jeunesse, du handicap et/ou de la santé mentale, doivent être au cœur de nos préoccupations. À cet égard, des protocoles de collaborations entre opérateurs voire des accords de coopérations entre entités doivent être mis en œuvre.
Enfin, nous voulons renforcer la politique d’accueil et d’aide des mineur·es étrangers ou étrangères non accompagné·es (MENA), en prenant en compte la vulnérabilité spécifique liée à leur jeune âge. Il s’agira d’augmenter les moyens destinés à l’aide à la jeunesse pour la prise en compte des besoins spécifiques des MENA et de favoriser une meilleure collaboration entre les différents niveaux de pouvoir.
21.8. Favoriser la coopération des différents niveaux de pouvoir afin de mener des politiques cohérentes en faveur des jeunes.
Nous voulons créer une conférence inter ministérielle (une CIM) « Jeunesse » ambitieuse qui se réunisse régulièrement afin de favoriser la cohérence entre les politiques en faveur des jeunes entre les différents niveaux de pouvoir. Cela doit permettre de développer une vision interfédérale de la jeunesse et d’intégrer le point de vue « jeune » dans l’ensemble des politiques qui les concernent. En effet, les mesures qui touchent les jeunes dans leur quotidien ne se limitent pas aux politiques de jeunesse, d’enseignement ou de culture. Certaines dispositions économiques, d’aménagement du territoire ou d’emploi peuvent singulièrement affecter les conditions de vie des jeunes.
Il s’agit également, à chaque niveau de pouvoir, d’anticiper les effets sur les jeunes et les enfants des nouvelles réglementations , à l’instar de ce qui se fait déjà en Flandre.
21.9. Renforcer les compétences et rôles des défenseurs et défenseuses des enfants et leur coordination.
Les compétences des défenseurs et défenseuses des enfants devraient être étendues à tous les territoires et champs pertinents à la réalisation de leur mission (logement, allocations familiales, mobilité, politiques de cohésion sociale et d’aménagement de l’espace public, etc).
Nous souhaitons aussi assurer que la prochaine défenseuse ou le prochain défenseur des enfants en Wallonie et à Bruxelles et ses services soient rattachés à un Parlement pour garantir mieux encore son indépendance.
En outre, il est nécessaire qu’une coordination des personnes assurant une fonction de défense des droits de l’enfant dans une ou plusieurs entité(s) soit mise en place, par exemple depuis l’échelon fédéral.
21.10. Améliorer les conditions de travail et revaloriser l’emploi dans les secteurs de la jeunesse.
Nous voulons revaloriser tous les métiers liés à la jeunesse en agissant sur leur statut, leurs barèmes, et en favorisant l’équité entre professionnel·les du secteur, et professionel·les d’autres secteurs proches. Les évolutions liées aux Accords du Non-Marchand devront se poursuivre afin de revaloriser les barèmes applicables, de mieux prendre en compte l’ancienneté, de mieux reconnaître les diplômes ou encore d’intégrer des facteurs de pénibilité tels que les heures inconfortables. Toujours dans ce cadre, la question d’une indexation des subventions à l’emploi mieux alignée sur celle des rémunérations devra être abordée.
21.11. Créer d’une carte « ANIM » pour permettre aux animateurs et aux animatrices d’obtenir des avantages auprès de partenaires culturels.
Nous proposons la création d’une carte « ANIM » pour le secteur de la jeunesse, similaire à la carte « PROF » proposée aux enseignants et enseignantes de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Dans le cadre de leur métier, les éducateurs, éducatrices, animateurs et animatrices sont en effet amené·es à remplir des missions pédagogiques destinées aux jeunes encadré·es et, par conséquent, à préparer des activités se déroulant dans des musées ou des expositions. La carte « ANIM » permettra aux animateurs et aux animatrices d’obtenir des avantages auprès de partenaires culturels voire commerciaux.
21.12. Former et sensibiliser les professionnel·les du secteur au harcèlement, aux violences de genre, aux discriminations et au racisme.
Nous plaidons pour que les professionnel·les du secteur encadrant des jeunes puissent identifier les formes de violences racistes et sexistes envers et entre les jeunes afin de prévenir toutes formes de violences et de harcèlement.
Nous souhaitons dès lors que des formations de prévention et de sensibilisation au harcèlement, aux violences de genre et racistes soient mises à la disposition des professionnel·les du secteur.
21.13. Améliorer l’accompagnement logistique apporté aux mouvements de jeunesse, en assurant un nombre suffisant de lieux de camp et un service « prêt de matériel » à la hauteur des besoins.
Nous voulons garantir les meilleures conditions d’accueil et de soutien pour les enfants et les jeunes engagé·es dans les mouvements de jeunesse.
Si les nouveaux calendriers scolaires permettent une meilleure prise en compte des rythmes d’apprentissage et de repos des enfants, ils créent aussi une pression sur la demande de lieux de camps d’été et de matériel. Il est dès lors primordial que la Fédération Wallonie Bruxelles œuvre à ce que les camps d’été ne soient pas en danger et que les mouvements de jeunesse disposent par ailleurs de locaux praticables tout au long de l’année.
Nous voulons :
- Assurer l’accès à des lieux de camps de qualité pour l’ensemble des mouvements de jeunesse durant la période estivale ;
- Soutenir les collaborations entre les différent·es protagonistes impliqué·es dans la gestion et l’organisation des camps durant l’été ;
- Garantir des prêts de tentes et de matériel pour l’ensemble des organisations demandeuses ;
- Systématiser les appels à projets, jusqu’ici exceptionnels, pour l’amélioration des infrastructures des organisations locales des mouvements de jeunesse.
21.14. Soutenir les jeunes dans l’accès à la mobilité internationale au cours de leurs études et après.
La mobilité des jeunes, dans le cadre de leurs études ou en dehors, représente une expérience enrichissante et une ouverture sans pareille sur le monde. Nous voulons rendre cette mobilité accessible à chacun·e, quelle que soit la situation économique, sociale ou familiale du jeune.
Il convient dès lors de préserver et de renforcer, au niveau européen et international, les moyens pour l’éducation non formelle et les programmes qui ciblent prioritairement les jeunes plus précaires. L’accent doit également être mis sur l’accès de ces jeunes aux différents programmes ainsi que sur leur accompagnement via le Bureau International Jeunesse, les organisations de jeunesse, les centres de jeunes, etc.
21.15. Assurer à chaque jeune un droit à la fête.
La fête fait partie de nos vies, et des multiples manières de faire société ensemble. Nous voulons assurer à la jeunesse le droit de la vivre pleinement, et dans des conditions de sécurité, de respect et d’inclusion.
Nous sommes donc en faveur de politiques de mobilité, de diffusion, de réduction des risques, d’accessibilité financière pour que chacun·e puisse la vivre pleinement.
Nous proposons de concrétiser ce droit en veillant au dialogue entre les instances représentant les jeunes et les autorités locales.
Par cette initiative, il s’agit notamment d’assurer des conditions positives d’accueil, de sécurité et de santé dans les lieux de fêtes des jeunes : accueil de toutes et tous, existence d’espaces de repos, accès gratuit à de l’eau potable, politique préventive en matière de sécurité routière, de consommation d’alcool et de drogues. La prévention et la réduction des risques est un élément essentiel de la réalisation de ce droit.
Pour que chacun et chacune puisse en bénéficier, il est par ailleurs nécessaire que l’organisation se fasse en prenant en compte la sensibilisation aux violences sexistes et sexuelles dans le milieu de la fête. Nous continuerons à soutenir et renforcer les initiatives publiques comme les associations œuvrant en ce sens, tout comme celles visant à lutter contre toutes les formes de discriminations.
En outre, le milieu de la nuit est un acteur pouvant permettre l’exercice de ce droit par les jeunes. Il est important de dialoguer avec lui et de le considérer, d’abord et avant tout, comme un acteur culturel et un partenaire plus que comme source de nuisances.
21.16. Faciliter la transition des jeunes vers l’autonomie, notamment en généralisant le Plan Tandem.
Nous plaidons pour la mise en place du plan Tandem afin de faciliter la transition des jeunes vers l’autonomie et le monde du travail.
Nous proposons donc de rendre ce plan, mis en place dans le secteur non marchand, accessible à l’ensemble des secteurs économiques. Son principe est simple. Il s’agit :
- D’alléger la charge de travail des travailleuses et travailleurs plus âgés qui le souhaitent, en leur permettant de passer à mi-temps ou à trois-cinquièmes temps et de transmettre leurs compétences et leur expérience à des plus jeunes, tout en limitant leur perte de revenus. De cette façon, les travailleuses et travailleurs plus âgés qui le souhaitent pourront également poursuivre leur carrière professionnelle plus longtemps ;
- De permettre à des jeunes qui travaillent de vivre une première expérience professionnelle, en remplaçant les aîné·es, et d’être formé·es par ces ancien·nes. De cette façon, ces jeunes pourront s’insérer sur le marché du travail ;
- De faciliter le transfert d’expérience au sein des entreprises via le tutorat, tout en limitant les coûts pour les employeurs et employeuses, et en assurant le maintien des performances de l’entreprise par l’apport de forces vives.