20. Accueillir chaque enfant et soutenir toutes les familles

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Les inégalités traversent les générations, les enfants en subissent le poids dès le plus jeune âge. Comme écologistes, nous défendons une vision égalitaire et émancipatrice des secteurs de l’enfance. Dès leurs 1 000 premiers jours, nous devons apporter aux enfants une protection et un soutien de chaque instant.

Nous soutenons une projet d’avenir qui garantit leur épanouissement quelle que soit leur origine ou leur parcours de vie , dans des environnements sains et en encourageant leur participation à tous les âges.

Les milieux d’accueil de la petite enfance sont un enjeu essentiel pour le développement des enfants et le soutien à la parentalité et la vie professionnelle. Nous voulons créer davantage de places et garantir un accueil de qualité, en particulier pour les familles monoparentales ou en situation de pauvreté. Nous voulons soutenir les travailleur·ses du secteur, en renforçant l’encadrement.

Dans le secteur de  l’accueil temps libre aussi les acteurs de l’enfance sont fondamentaux aux côtés de l’école : nous souhaitons améliorer leurs conditions et cadre de travail.

20.1. Créer 5000 places supplémentaires d’accueil de la petite enfance afin d’offrir à chaque enfant un accueil de qualité.

Les 1000 premiers jours de vie sont une période cruciale sur le plan du développement social, cognitif et émotionnel : acquisition du langage, développement de la confiance en soi, socialisation, équilibre physique et psychologique. Les bases qui sont jetées durant les premières années de la vie conditionneront dans une large mesure le bien-être physique et mental de l’enfant, sa santé, sa scolarité et même sa future vie sociale et professionnelle. La qualité de l’environnement et des interactions avec l’entourage au cours de cette période a un rôle décisif sur le développement des jeunes enfants. Un accueil de la petite enfance de qualité constitue une opportunité formidable pour développer au mieux l’énorme potentiel positif de chaque enfant. Par ailleurs, répondre aux besoins des familles est un levier essentiel pour soutenir la parentalité et, le cas échéant, pour la conciliation entre la vie privée et la vie professionnelle.

Pour toutes ces raisons, un objectif ambitieux a été fixé à notre initiative : atteindre un taux de couverture d’une place subventionnée (crèche ou accueillant·e) pour trois enfants. La moitié du chemin a été fait entre 2019-2024 avec la création de plus de 5000 places. Nous voulons poursuivre cet effort avec un objectif de 5000 places supplémentaires d’ici 2030.

Nous voulons équilibrer la couverture territoriale des milieux d’accueil, en programmant en priorité les nouvelles places subventionnées dans les communes et les quartiers qui sont les moins bien dotés, en tenant compte également des situations de pauvreté et de monoparentalité.

20.2. Garantir un accès effectif à un accueil de qualité à tou·tes les enfants, en particulier les enfants en situation de pauvreté et de familles monoparentales.

L’éducation et l’accueil de la petite enfance de haute qualité sont des éléments fondamentaux pour lutter contre les inégalités et les mécanismes sociaux qui créent la pauvreté.

Afin de réduire les inégalités profondes inscrites dès le premier jour d’école pour les enfants n’ayant pas fréquenté un milieu d’accueil de la petite enfance, nous voulons poursuivre la stratégie visant à ce que tou·tes les enfants en situation de pauvreté aient l’opportunité de fréquenter, au moins à temps partiel, une collectivité dans une contexte de qualité avant l’entrée à l’école maternelle. Pour ce faire, nous voulons revoir les modalités d’inscription en crèche pour plus d’équité.

Nous voulons aussi essaimer les pratiques probantes issues des initiatives innovantes en matière d’accessibilité menées au cours de la présente législature.

Nous avons réformé la participation financière des parents pour les crèches subventionnées. Désormais, les crèches sont gratuites pour les bénéficiaires de l’intervention majorée (BIM). Nous voulons intensifier les actions visant à abolir les freins à l’accès aux milieux d’accueil et notamment, aussi ouvrir la possibilité aux chef·fes de famille monoparentale de recourir aux crèches privées, avec intervention financière des pouvoirs publics en fonction des revenus.

Pour créer plus d’opportunités pour plus d’enfants de fréquenter une collectivité avant 2,5 ans, nous souhaitons aussi mettre en place des projets innovants organisant un continuum éducatif et pédagogique de 0 à 5 ans, basés sur la collaboration entre des crèches et des écoles maternelles.

Enfin, dans le cadre du Plan Lecture que nous organiserons conjointement avec les professionnel·les de l’éducation et le monde associatif, nous soutiendrons la formation du personnel des milieux d’accueil pour encourager la lecture aux enfants dès le plus jeune âge.

Les neurosciences permettent aujourd’hui d’affirmer qu’un accueil de la petite enfance dans un contexte de mixité a un effet plus bénéfique que les accueils qui touchent un public plus homogène. Il jette les bases d’une intégration sociale future et d’une aisance à trouver sa place dans un groupe hétérogène. Nous voulons promouvoir, au sein des milieux d’accueil dits « classiques », les pratiques de multi-accueil, d’accueil flexible et à horaires étendus pour les parents ayant des horaires professionnels particuliers, d’inclusion d’enfants en situation de handicap et de souplesse dans l’adaptation des temps d’accueil, suivant les besoins évolutifs des enfants et des familles.

20.3. Renforcer la qualité de l’accueil de la petite enfance en renforçant le financement du secteur et en améliorant les conditions de travail en visant un encadrement d’1,5 ETP pour 7 places.

Créer de nouvelles places d’accueil ne suffit pas. Il faut renforcer le secteur de l’accueil de la petite enfance pour en améliorer la qualité. Cela va de pair avec la valorisation des métiers de la petite enfance qui, en permettant à nos enfants de grandir et de s’épanouir, rendent un important service à la collectivité. Il est indispensable de poursuivre le refinancement structurel de ce secteur essentiel. Il faut également améliorer les conditions de travail et reconnaître la pénibilité du métier de puériculture.

Nous voulons poursuivre la mise en œuvre de la réforme des milieux d’accueil, tout en continuant à l’adapter pour tenir compte de la diversité des milieux d’accueil, en particulier des accueillant·es et crèches non subventionnées. Nous voulons continuer à accroître le financement des milieux d’accueil pour atteindre la norme d’1,5 équivalent temps plein subventionné pour 7 places. Nous voulons aussi améliorer les conditions des travailleuses et travailleurs du secteur et l’attractivité des métiers de la petite enfance : nous poursuivrons la revalorisation barémique des métiers de la petite enfance et assurerons une équité au niveau des barèmes entre les secteurs public et privé ainsi qu’entre les secteurs employant des puériculteurs et puéricultrices (petite enfance, enseignement, aide à la jeunesse).

Nous voulons aussi améliorer la formation des professionnel·les du secteur. Il est internationalement reconnu que la qualité des services d’éducation et d’accueil des jeunes enfants dépend avant tout de la formation du personnel et une formation initiale et continue de haut niveau est considérée comme essentielle pour l’accueil des enfants et des familles en situation de précarité.

Nous souhaitons également encourager toutes les vocations, en définissant des parcours de formation tenant compte de l’expérience et des compétences acquises.

Enfin, nous souhaitons intégrer une sensibilisation à la pauvreté infantile et aux droits de l’enfant dans le cursus de toutes les formations initiales des métiers de la petite enfance.

20.4. Assurer un accès à des loisirs et des activités récréatives de qualité à tou·tes les enfants et améliorer le statut des professionnel·les de l’accueil durant le temps libre.

Nous voulons garantir aux enfants le droit au repos et aux loisirs et le droit de se livrer au jeu et à des activités récréatives inclusives, adaptées à leur âge, dans des espaces sécurisés, accessibles, et faire en sorte que les enfants disposent de suffisamment de temps pour exercer ces droits. Nous voulons faire progresser la qualité et l’accessibilité de l’accueil des enfants durant leur temps libre, à savoir en dehors de l’horaire scolaire et durant les vacances ou congés scolaires, pour que tou·tes les enfants, y compris les enfants issu·es de familles défavorisées, aux enfants en situation de handicap et aux enfants en situation de migration.

Nous voulons proposer, durant toute la scolarité (3-18 ans) et au sein ou au départ des écoles, des activités extrascolaires diversifiées à haute valeur pédagogique, accessibles à toutes et tous, avec des horaires qui répondent aux besoins des parents. Nous comptons encourager le partage des locaux. Nous voulons étendre la gratuité de l’accueil avant et après l’école, développer une offre d’activités accessibles financièrement à tou·tes durant les vacances scolaires avec une attention particulière pour le développement d’une offre adaptée aux 3-6 ans.

Nous voulons soutenir la qualité de l’accueil extrascolaire et de vacances ainsi que les écoles de devoirs, par des financements complémentaires, le soutien à la stabilisation des emplois et l’accompagnement de la professionnalisation du secteur, le partage d’expériences et de bonnes pratiques, et la mise à disposition de ressources formatives ou pédagogiques. Pour cela, nous comptons repenser le rôle des accueillant·es dans les écoles afin d’améliorer leurs possibilités d’accès à des emplois à temps plein avec des horaires sans coupure et des contrats sans interruption durant l’été.

20.5. Accompagner les familles afin de leur permettre d’être entendues, informées et aidées dans leur parentalité, avec une attention particulière pour les familles en difficultés.

Être parent est un « métier » à la fois merveilleux, exigeant et à réinventer sans cesse. La diversification des modèles familiaux, le questionnement des rapports au sein des familles, les exigences professionnelles et sociales prenantes complexifient l’appréhension de ce rôle, qui reste fondamental pour l’évolution d’un·e enfant.

L’importance pour les parents d’être entendus, compris, accompagnés est dès lors primordiale tant pour l’enfant en elle-même ou lui-même, que pour les sociétés dans lesquelles il ou elle grandit. Accompagner les parents, c’est assurer une information et aider chaque parent à développer ses propres ressources. C’est aussi indiquer quels sont les intervenant·es ou institutions qui peuvent être contactés en cas de difficultés.

Nous voulons renforcer les services d’accompagnement à la parentalité, tels que les services d’accompagnement des familles, les lieux de rencontre parents-enfants, les services d’accompagnement périnatal, les espaces parents dans la séparation, etc., afin de répondre aux différents besoins des familles et enfants.

Concrètement, nous souhaitons augmenter l’offre de services d’accompagnement des familles avec une attention particulière pour les familles en difficulté :

  • Augmenter le financement des services agréés ;
  • Agréer de nouveaux services en veillant à reconnaître la diversité de l’offre comme une richesse ;
  • Développer les gardes d’enfants malades ;
  • Développer les consultations prénatales et pour enfants de l’ONE et en assurer la gratuité ;
  • Concrétiser l’informatisation du « carnet de santé 0-18 ans » afin que les informations contenues puissent être facilement accessibles aux familles et puissent transiter entre tous les acteurs et actrices (médecins traitant·es, pédiatres, hôpitaux, centres PMS, etc.).

Enfin, nous voulons soutenir et valoriser le rôle de première ligne exercé par les milieux d’accueil pour les parents des enfants qui les fréquentent. Nous encouragerons les projets de soutien à la parentalité menés par les milieux d’accueil.

20.6. Créer un maillage de tous les services locaux de l’enfance pour mieux lutter contre la pauvreté et le non-recours aux droits.

Nous devons lutter contre la pauvreté infantile et enrayer le cercle vicieux de la reproduction intergénérationnelle de la pauvreté. Il convient de développer localement une stratégie visant à identifier et répondre adéquatement aux besoins de chaque enfant.

Afin de lutter contre le non-recours aux droits et aux services, nous voulons créer un maillage local stimulant le travail en réseau entre les opérateurs, services, associations et institutions qui agissent localement, notamment en vue d’une meilleure articulation et de permettre les synergies entre les services afin d’aller à la rencontre des publics non usagers (outreaching). Ainsi, nous voulons renforcer les synergies entre l’ONE et les autres intervenant·es auprès des mêmes publics, notamment les professionel·les « social/santé » relevant de différents niveaux de pouvoir (notamment avec les secteurs de la jeunesse, des sports, l’éducation, la santé mentale, etc.).

Nous soutiendrons également l’ouverture des milieux d’accueil aux actrices et acteurs associatifs et institutionnels de leur quartier afin de permettre la création de réseaux locaux renforçant le soutien et l’accompagnement des enfants et des familles qui fréquentent ou non ces milieux d’accueil.

20.7. Assurer le respect des droits des enfants de parents détenues.

Nous voulons renforcer l’accompagnement dans les prisons des femmes enceintes ou avec leur enfant et mener une réflexion sur l’opportunité de systématiser le recours aux milieux d’accueil pour les enfants des détenues.

20.8. Développer des villes amies des enfants où la sécurité routière est renforcée et où sont développés des espaces publics « enfants bienvenu·es » avec des jeux, des skate parcs, des fontaines mais aussi des bancs et des arbres.

Les villes doivent s’adapter aux enfants. Elles et ils doivent pouvoir y jouer, s’amuser et y grandir sereinement et en toute sécurité. Les villes doivent également leur offrir un environnement et un air sain et suffisamment d’espaces verts pour qu’elles et ils puissent se balader, jouer et s’amuser.

Les autorités publiques doivent aussi être à l’écoute des enfants concernant les aménagements de l’espace public. En prenant en compte les besoins des enfants dans l’aménagement des villes et en plaçant le regard de l’enfant au centre de la réflexion, on peut envisager un renversement dans la conception des abords d’écoles et créer des espaces publics plus sûrs, confortables, conviviaux, et accessibles à l’ensemble des habitant·es.

Nous voulons des espaces publics « enfants bienvenu·es » avec des jeux adaptés à tous les âges, des infrastructures conçues avec les enfants et les jeunes, y compris les enfants en situation de handicap (installations sportives,…) en étant vigilant·e à ce qu’elles conviennent aux filles et aux garçons, des fontaines d’eau potable, mais aussi des bancs et des skate parcs, mais aussi des bancs et des arbres pour offrir des espaces de convivialité et de repos ombragés.

Les enfants doivent également pouvoir se déplacer en toute sécurité, que ce soit à pied, en vélo, en transport en commun, etc. La sécurité routière notamment aux abords des écoles et sur le chemin de l’école doit être une priorité afin de permettre aux enfants de pouvoir se déplacer à pied ou en vélo.

Les régions doivent soutenir les communes par la mise à disposition d’outils et d’incitants (rues et quartiers scolaires, sécurisation des traversées piétonnes, dispositifs ralentisseurs, infrastructures cyclables, etc.) pour la mise en place des aménagements nécessaires.

Au-delà de l’aspect de sécurité routière, la mise en place de rues scolaires apportent d’autres bénéfices comme une amélioration de la qualité de l’air aux abords d’école, l’autonomisation des enfants dans leurs déplacements, l’engagement des parents dans la mobilité de leurs enfants, la création d’habitudes de mobilité autour de la mobilité active, la mise en avant d’un meilleur rééquilibrage de l’espace public entre les modes de déplacement, la révision de la fonction de la rue qui n’est plus uniquement un espace de circulation,…

20.9. Développer la participation des enfants dans tous leurs milieux de vie.

La participation des enfants à la société est un des droits consacrés par la Convention Internationale des Droits de l’Enfant les moins connus et pour lequel il subsiste une très grande marge de progression. On constate trop souvent que ce principe pourtant fondamental est souvent pris à la légère, galvaudé. Dans la vie comme dans les médias, les enfants sont rarement pris·es en compte. Pourtant les enfants ont un point de vue extrêmement enrichissant sur la société et toutes les expériences de participation démontrent qu’elles et ils sont porteuses et porteurs de solution.

Nous voulons développer une culture de la participation des enfants de tous âges dans tous leurs milieux de vie. Nous souhaitons intégrer une sensibilisation sur la place réservée aux enfants dans notre société ainsi qu’une formation aux règles d’or de la participation et aux droits de l’enfant dans les cursus de toutes les filières de formation en lien avec l’enfance.

20.10. Garantir le droit de chaque enfant à bénéficier d’une éducation non-violente, en interdisant expressément dans la loi les châtiments corporels.

Les violences éducatives ordinaires demeurent parti intégrante des habitudes d’éducation de certains parents et de professionnel·les en contact avec les enfants. Elles sont pourtant à l’origine d’importants dommages physiques et moraux chez les enfants. À l’heure où vingt-trois États membres de l’Union européenne ont adopté des cadres normatifs interdisant expressément les châtiments corporels et autres formes de traitements dégradants à l’égard des enfants, la Belgique fait figure de retardataire.

Ces violences ont été explicitement proscrites dans les institutions relevant de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Considérant les impacts très négatifs des violences éducatives ordinaires sur le bien-être et le développement de l’enfant, nous voulons interdire expressément dans la loi les châtiments corporels, aussi légers soient-ils, à la maison. Nous voulons assurer une législation claire, non assortie de sanction pénale, mais qui rappelle que la violence n’est pas un moyen éducatif.

Nous voulons promouvoir des formes positives, non violentes et participatives de discipline et d’éducation des enfants, y compris au moyen de programmes et de campagnes de sensibilisation à l’intention des enfants, des parents et des professionnel·les de l’enfance.

Pour renforcer l’effectivité du droit des enfants à une éducation non-violente, nous voulons lancer un plan interfédéral de prévention et de lutte contre les violences faites aux enfants y compris en milieu intrafamilial, avec une attention particulière accordée à l’inceste. En application de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE), ce plan doit poursuivre des objectifs tels que la collecte de données pour l’objectivation de la situation, une harmonisation des législations des différentes entités du pays sur le sujet vers l’interdiction de toute forme de punitions physiques ou de violences psychiques, ainsi que des campagnes de prévention et d’information (en matière de conséquences pour l’enfant et de législation existante) des enfants et des parents.

20.11. Respecter les droits des enfants dans la migration.

Les enfants en situation de migration sont parmi les plus vulnérables et il est essentiel de les protéger. L’intérêt de l’enfant doit être une considération primordiale dans toutes les procédures qui le ou la concernent, qu’il s’agisse d’un·e mineur·e non accompagné·e ou d’un mineur·e venu·e avec sa famille.

Nous voulons garantir que le principe de l’intérêt supérieur de l’enfant soit interprété et appliqué de manière uniforme dans les décisions qui concernent les enfants en situation de migration et réfugié·es et les enfants qui bénéficient d’une protection de remplacement, ainsi que dans les mesures relatives à l’éducation et à la santé.

20.12. Permettre à chaque enfant de grandir dans un environnement sain et, à terme, faire de chaque milieu d’accueil une éco-crèche.

Les enfants sont plus sensibles à la pollution, aux pesticides, à la mauvaise qualité de l’air ou aux agresseurs chimiques. Leur garantir un environnement sain contribue à protéger leur santé et permet de diminuer le risque de certaines maladies chroniques. La bonne santé d’un enfant participe pleinement à son développement et son épanouissement, tandis que la qualité des aliments offerts aux nourrissons et aux jeunes enfants favorise une croissance harmonieuse.

Nous voulons poursuivre l’accélération de la transition écologique des milieux d’accueil en généralisant les pratiques éco-responsables et en pérennisant le subside éco-crèche selon plusieurs axes :

  • Favoriser une alimentation locale, saine et utilisant des produits frais, de préférence issus de l’agriculture biologique au sein des milieux d’accueil de la petite enfance ;
  • Accélérer et intensifier la transformation des milieux d’accueil en éco-crèches via des incitants financiers pour les milieux d’accueil qui s’engagent dans la démarche ;
  • Créer des centrales d’achats accessibles aux milieux d’accueil pour réaliser des économies d’échelle ;
  • Rénover les infrastructures pour les rendre plus durables et moins énergivores ;
  • Accompagner les milieux d’accueil dans les changements de pratiques (repas sans protéine animale, utilisation de l’eau du robinet, produits de soins écologiques, langes lavables, réduction des déchets…).