Une société plus égalitaire et ouverte

Nous voulons construire une société plus égalitaire et plus ouverte, dans laquelle chacune et chacun est respecté, reconnu dans sa singularité et traité équitablement.

L’égalité des genres, le refus de toutes les formes de racisme (l’antisémitisme, l’islamophobie, la négrophobie, l’asiophobie, etc.) et de discrimination et le respect des droits fondamentaux sont inscrits dans nos textes de loi. Pourtant, ils ne se réalisent pas dans la vie quotidienne de trop nombreuses femmes, personnes LGBTQIA+, issues de l’immigration ou porteuses de handicaps. Cela crée chez elles et chez leurs proches beaucoup de souffrance, un sentiment légitime d’injustice et de colère.

Le féminisme est constitutif du projet écologiste. Nous devons en finir avec le patriarcat qui crée les conditions des violences sexistes et sexuelles. Nous mènerons le combat pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes partout : dans l’espace public et privé, dans le monde du travail, dans l’accès aux postes de pouvoir et dans le monde des idées où les stéréotypes continuent trop souvent de réduire l’horizon des femmes dès leur plus jeune âge.

Nous devons en finir avec les fléaux des racismes et des discriminations qui abîment les vies de celles et ceux qui les subissent, et favorisent les replis. Nous devons en finir avec la violence croissante à l’encontre des personnes LGBTQIA+ et en finir enfin avec la trop fréquente relégation des personnes en situation de handicap.

Les injustices doivent être réparées afin de construire une société des libertés, des égalités et des solidarités ; une société du respect, de la reconnaissance qui valorise la diversité, le métissage et l’ouverture. À l’opposé d’une société du développement communautariste, des replis identitaires dans laquelle les personnes sont assignées dans des appartenances figées qu’elles n’ont pas choisies et vivent les unes juxtaposées aux autres.

Nous voulons construire une société plus ouverte sur le monde, plus accueillante et plus hospitalière vis-à-vis des personnes qui ont dû fuir la guerre ou les persécutions dans l’espoir d’une vie meilleure. Il est temps de mettre en œuvre une politique migratoire apaisée et respectueuse des droits fondamentaux.

Notre pays a également vocation à être ouvert sur le monde, à s’engager pour une politique étrangère volontariste qui sert les causes de la solidarité internationale, du climat et de la nature, de la paix, du féminisme et des droits fondamentaux.