Au mois de juin dernier, les SAJ et SPJ étaient en grève. Les raisons de
cette contestation sont multiples, mais leur dénominateur commun est sans nul doute le manque de moyens structurels et financiers. En effet, face à des situations de détresse, toujours plus nombreuses, liées à des violences intrafamiliales ou sexuelles ou à un mal-être familial en général, les travailleurs des 26 services de la Fédération Wallonie-Bruxelles sont
désemparés et manquent cruellement de moyens. Ils doivent continuellement «bricoler» des solutions très précaires afin de garantir la sécurité d’enfants qui ont entre 0 et 18 ans. À cela s’ajoute une charge administrative de plus en plus lourde pour les travailleurs, qui n’hésitent alors pas à postuler dans d’autres secteurs. Certains SAJ et SPJ se retrouvent ainsi en sous-effectifs pour traiter un nombre de dossiers qui continue de croître.
(…)