Monsieur le Ministre-Président, dans le dossier WBI, que nous avons déjà abordé à l’occasion du rapport de la Cour des comptes, le rapport circonstancié rédigé par l’administratrice générale ne manque pas d’interpeller. Vous avez dit que vous l’analyseriez. Qu’en pensez-vous ? Quelles suites entendez-vous y donner ?

À mon sens, il ne répond pas à certains des manquements ou irrégularités évoqués. Je voudrais aussi aborder la gestion des cas de harcèlement qui est particulièrement interpellante puisque, si une victime a quitté l’institution, l’auteur potentiel, lui, serait toujours en poste et potentiellement en contact avec d’autres personnes. Quant à la réponse à l’enjeu du management, la note mélange, d’une part, des dénonciations
anonymes datant de 2014 – la presse en a d’ailleurs fait connaître l’essentiel il y a quelques jours – et, d’autre part, des difficultés ressenties et exprimées à l’occasion des États généraux en 2019. Elles ont été transmises, à cette occasion, à la direction. Une question se pose sur les mesures prises et sur la possibilité que d’éventuelles irrégularités constatées à l’époque persistent aujourd’hui. Quelle est votre analyse de ces informations ? Quel est votre point de vue sur les moyens de les éviter ?
(…)