Le soutien de la Wallonie suite à la reprise du travail après un burn-out pour une femme
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Question d'actualité
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Région Wallonne
Mme Ryckmans – Madame la Ministre, les chiffres de l’INAMI viennent de tomber : depuis cinq ans, le nombre de personnes en absence au travail pour maladie de longue durée a augmenté de 45 %, ce qui est énorme. Je pense que l’on n’a pas encore saisi tous les risques l’augmentation suite à la crise du covid. Parmi ces personnes, deux tiers sont des femmes. Il est intéressant de s’attarder sur cette lecture genrée et de constater le différentiel existant entre les femmes et les hommes sur cette question. Il y a certainement des explications, notamment la conciliation difficile entre le boulot et les charges familiales, la charge mentale, mais aussi les métiers pénibles.
Le coût de ces absences pour maladie de longue durée est de 8,5 milliards d’euros pour la Belgique. Y a-t-il des chiffres pour la Wallonie ? Quelles sont les actions pouvant être entreprises ?
Vous êtes, avec vos compétences, à la fois en charge de la santé, de l’emploi et de l’égalité des genres. Vous avez certainement des leviers pour agir. Il faut agir à tous les niveaux et en concertation avec le Fédéral.
Au niveau de la Wallonie, que peut-il être fait pour sensibiliser, inciter et responsabiliser les employeurs afin d’éviter ces cas de burn-out et de dépressions qui amènent là des absences pour maladie de longue durée ?
Que peut faire le FOREm pour favoriser la reprise de l’emploi à temps partiel et permettre des aménagements du temps de travail, notamment pour le mi-temps médical ?