Le bureau provincial de la Croix-Rouge est inquiet. Dans ma province, les hôpitaux sont parfois éloignés des patients. Pour les dialysés devant s’y rendre trois fois par semaine, la contrainte se transforme en handicap et en double peine. Les hôpitaux font appel aux services de la Croix-Rouge pour le transport. Pour minimiser les coûts à charge du patient, elle roule désormais à perte, en se basant sur le remboursement de l’INAMI, inchangé depuis 1968 à 0,25 euros par km (légèrement augmenté à 0,28 euros).
Ne pouvant plus offrir ce service à un prix aussi bas, la Croix-Rouge a décidé d’augmenter ses prix à partir de 2022. Si elle reste le service le moins cher, l’envolée des prix est tragique. Un citoyen témoigne qu’il doit désormais payer 800 euros par mois pour ses soins. Une partie des frais est prise en charge par la mutuelle, mais le récent renoncement au tiers payant des mutuelles rend ces nouvelles charges parfois impossibles à avancer.
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