Le secteur de l’aide à la jeunesse souffre depuis longtemps d’un manque de données statistiques. Ce manque de données ne permet pas de se faire une idée du travail du secteur. Cette absence de statistiques est notamment soulignée dans le rapport de la Cour des comptes intitulé «La politique de placement des jeunes dans les institutions publiques de protection de la jeunesse». Ce rapport date de 2020 et il a été présenté ici il y a deux ans. Il vous laisse une place, Madame la Ministre, pour réagir aux constats présentés; ainsi, vous avez indiqué que l’Administration générale de l’aide à la jeunesse
(AGAJ) venait de publier sur son site internet une brochure reprenant une première déclinaison de douze indicateurs de l’aide à la jeunesse. Toutefois, les données reprises dans ce rapport sont très globales et relativement limitées.

Depuis lors est parue une deuxième version présentant des indicateurs
mis à jour ainsi qu’un indicateur supplémentaire. Néanmoins, dans d’autres secteurs, comme l’enseignement, les indicateurs sont autrement plus précis, pertinents et exploitables. Si l’administration procédait de la même manière dans l’aide à la jeunesse et dans l’enseignement, nous aurions une meilleure vision du travail effectué; nous pourrions alors valoriser les pratiques efficaces et améliorer celles qui fonctionnent moins bien.

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