Le Centre Jacky Morael, une force de propositions

Le Centre Jacky Morael (CJM) appuie Ecolo dans son engagement au service des grandes causes d’aujourd’hui : l’effort contre le dérèglement climatique, la lutte contre toutes les formes d’inégalités et d’injustice, le redéploiement d’une économie durable et prospère et le renouveau de la démocratie et de la participation citoyenne.

Les grands chantiers du Centre Jacky Morael

  • Climat, nature, biodiversité, santé-environnement

    C’est à partir des limites imposées par la planète que nous devons construire le monde de demain. Protéger notre santé, améliorer notre qualité de vie, c’est d’abord vivre dans un environnement sain.

  • Transition solidaire

    Il n’y aura pas de transition écologique qui ne soit d’abord et avant tout solidaire. Ce sont les plus précarisés qui sont en première ligne du changement climatique, qui respirent l’air le plus pollué dans nos villes et sont victimes de la malbouffe.

  • Prospérité nouvelle

    Une économie post-carbone, riche en emplois de qualité, qui n’épuise plus les humains et la planète. Et une finance au service de l’économie ainsi repensée.

  • Radicalité démocratique

    L’histoire nous montre que la démocratie n’est pas une situation acquise une fois pour toute. Il faut la protéger, et l’oxygéner en suscitant de nouvelles formes de participation à la décision.

L’équipe CJM

  • Portrait de  Nicolas Lemoine

    Nicolas Lemoine

    Directeur du CJM

    "Donner le nom de Jacky Morael au service d’études d’Ecolo, c’était vouloir faire nôtres l’intelligence du propos, la finesse d’analyse, les valeurs et la force de conviction qui le caractérisaient.”

  • "Le Centre Jacky Morael est consacré à l'analyse, à la réflexion et à l'élaboration d'études et de propositions politiques. En phase avec les enjeux écologiques, sociaux, économiques et en lien avec la société civile, il mobilise des expertises diverses. Il réunit en son sein des conseillers et conseillères qui ont pour mission de formuler des solutions face aux défis d'aujourd’hui comme de demain et d'enrichir le débat public."

Les conseillères et conseillers du CJM

  • Portrait de  Elodie Belleflamme

    Environnement

    Elodie Belleflamme

  • Portrait de  Adriano La Gioia

    Économie

    Adriano La Gioia

  • Portrait de  Émeline Bouchat

    Solidarités

    Émeline Bouchat

Les cahiers du CJM

  • • La voiture électrique est un sujet central et qui suscite beaucoup d’intérêt tant parmi ses opposants que ses supporters. Elle apparaît comme une solution majeure pour décarboner notre mobilité et ainsi atteindre nos objectifs climatiques par rapport au secteur du transport. Pour rappel, nous devons diminuer de 55 % nos émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 et atteindre la neutralité carbone en 2050 au niveau de l’Union européenne. Pour cela, l’UE a prévu la fin de la vente des voitures à moteur thermique à partir de 2035 (sauf pour les voitures roulant aux e-fuels). La place de la voiture électrique va donc venir chambouler nos habitudes. • La voiture est largement ancrée dans nos habitudes de mobilité et a façonné la manière dont nous nous déplaçons. Le développement de la voiture électrique ; plus singulièrement la question des batteries et de l’autonomie, vient rebattre les cartes d’une industrie en mutation et qui cherche à maintenir les performances des ses véhicules : distance parcourue, capacité de recharge, efficacité énergétique, émissions de CO 2 , … Aujourd’hui, l’accent est clairement mis sur l’impacte écologique de la voiture électrique. On sait désormais qu’une voiture électrique émet moins de CO 2 dans une analyse de cycle de vie complète. • Cependant, les idées reçues sur la voiture électriques ont la vie dure et le nombre de voitures électriques augmente chaque année mais ne montre pas encore d’engouement général. Pourtant, lorsque l’on observe de plus près la question de la voiture électrique, on s’aperçoit que dans une optique de coût global de possession, elle est moins chère sur sa durée de vie. Elle permet un gain substantiel au niveau des émissions de CO 2 ; surtout si l’on ajoute la question du réemploi et du recyclage des batteries. Et enfin, la « peur de la panne sèche » et la question de l’autonomie des véhicules électriques est rapidement écartée lorsque l’on analyse précisément les comportements des Belges. • En résumé, la voiture électrique est un maillon essentiel de la décarbonation de la mobilité mais elle ne solutionnera pas tout. Comme le dit Aurélien Bigo : « si l’avenir de la voiture est électrique, l’avenir de la mobilité n’est pas la voiture ». La voiture de demain sera légère, électrique et partagée. Le passage à la voiture électrique s’accompagnera obligatoirement par une réduction du nombre de voitures en circulation et par le développement massif des alternatives à la voiture individuelle.
    Portrait de Elodie Belleflamme

    Elodie Belleflamme

    La conseillère en environnement veille au respect des limites de notre planète

  • • Les métaux constituent la base de nos économies. Déjà importante, la demande de certains de ces métaux, et en particulier des matières premières dites « critiques », va continuer à croître fortement. Plusieurs facteurs contribuent à cette augmentation : le développement des économies émergentes, les transitions numérique et énergétique, mais aussi, de manière plus marginale, les augmentations des investissements militaires. • Cette hausse sans précédent de la demande n’est pas sans poser problème pour l’approvisionnement en matières premières critiques. Des pénuries potentielles sont à craindre, expliquées par des facteurs d’ordre économique, physique et géopolitique, tandis que les impacts environnementaux et sociaux de leur extraction seront considérables. • Si l’Union Européenne, bien consciente de ces enjeux cruciaux, est à l’origine de plusieurs initiatives en la matière, il importe de faire entendre les spécificités de la vision écologiste. Celle-ci se base avant tout sur la limitation de la dépendance aux ressources, atteinte par la réduction des besoins, l’utilisation raisonnée des ressources, l’efficacité matière et énergétique ainsi que la substitution et la circularité des chaînes de valeur. D’après la vision écologiste, la sécurisation de l’accès aux ressources doit passer par la diversification des sources d’approvisionnement, la constitution de stocks stratégiques et l’établissement de partenariats décolonisés, ainsi que par la relocalisation d’une partie des filières d’extraction et de transformation. Le multilatéralisme et la coopération internationale ont un rôle-clé à jouer face à ces défis. Enfin, la diminution des impacts de l’extractivisme sur les communautés locales et l’environnement doit être le prérequis de toute politique d’approvisionnement en matières premières critiques. • Des propositions concrètes et réalistes qui permettent de relever le défi de l’approvisionnement pour accélérer la transition vers un modèle de société respectant les limites planétaires, mais qui ouvrent aussi la voie à une redéfinition de la gouvernance des ressources, considérées comme un bien commun pour l’humanité.
    Portrait de Elodie Belleflamme

    Elodie Belleflamme

    La conseillère en environnement veille au respect des limites de notre planète

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Pourquoi le CJM ?

Qui était Jacky ?

Ils et elles ont croisé et fait un bout de route avec Jacky Morael durant leur carrière politique, leur jeunesse, et parfois dans leur vie privée, en tissant de forts liens d’amitié. Nous les remercions d’avoir joué le jeu en nous partageant leurs souvenirs et anecdotes.