Marie Lecocq, co-présidente d’Ecolo, l’annonce aujourd’hui : “Oui, Ecolo peut envisager de venir à la table de négociation pour Bruxelles. Mais nous ne le ferons pas sans y apporter nos valeurs et le projet que nous défendons, comme chaque parti. Trois balises sont essentielles pour protéger les Bruxelloises et les Bruxellois. Trois conditions pour construire une ville où il fait bon vivre, aujourd’hui et demain.”. Pour Ecolo, ces balises s’inscrivent dans un cadre de discussion qui pourrait mettre fin à l’instabilité causée par le conflit incessant  entre le PS et le MR et ramener enfin de la stabilité : la formation d’un gouvernement d’union régionale réunissant au moins ces deux gagnants des élections.

 Protéger la santé des Bruxelloises et des Bruxellois

C’est un constat alarmant. À Bruxelles, on étouffe. Chaque année, plus de 900 personnes meurent à cause de la mauvaise qualité de l’air ou de la chaleur extrême. Il faut que ça s’arrête. “Nous exigeons la reprise du calendrier initial de la Zone de Basses Émissions (LEZ) pour améliorer la qualité de l’air, avec une augmentation significative des budgets d’accompagnement social. Il est hors de question de sacrifier la santé des Bruxellois sans alternatives”, annonce Marie Lecocq.

Ecolo réclame également un moratoire immédiat sur la bétonisation, et la protection des espaces verts existants. “Face à une hausse de 3 à 4° des températures à Bruxelles, chaque arbre, chaque parc, chaque mètre carré de nature devient vital”, ajoute Marie Lecocq.

Permettre à celles et ceux qui aiment Bruxelles d’y rester

“Se loger à Bruxelles est devenu un luxe. C’est inacceptable. Cela devrait être un droit”,dénonce la co-présidente. Aujourd’hui il est devenu impossible de se loger pour de nombreuses personnes. Ecolo pose donc comme balise la mise en place d’un plan massif de rénovation des logements, avec un soutien public renforcé. Il faut aussi une création ambitieuse de logements sociaux, pour que personne ne soit exclu : Toutes et tous doivent pouvoir vivre dans leur ville.

Financer ce qui fait du bien au climat, à l’environnement et à la biodiversité

Ecolo exige la création d’un budget climat transversal : un budget crédible qui tienne compte de l’urgence en la matière, et qui soit aussi un outil concret pour garantir que plus aucune politique publique ne nuise à l’environnement. Notre région est déjà exposée aux fortes chaleurs et aux risques climatiques. “Aucune dépense ne peut nuire à l’environnement et à la biodiversité, nous ne pouvons pas nous le permettre”, insiste Marie Lecocq. “Et pour que Bruxelles cesse de payer seule : il est temps de remettre en place un mécanisme comme SmartMove, afin que celles et ceux qui traversent Bruxelles contribuent aussi à sa mobilité”.

Bruxelles est notre maison commune. Elle mérite des politiques écologistes, des politiques qui soient justes, courageuses et solidaires. Ecolo a répondu aux invitations à discuter depuis les élections, et répondra présent aux invitations qui respectent ces balises.  –

Un gouvernement stable, “d’union régionale” !

Bruxelles a besoin de réformes courageuses et de stabilité. Nationalistes flamands mis à part, le parti écologiste plaide aujourd’hui pour un gouvernement large.  : “Que tout le monde se mouille !  Nous appelons pour un gouvernement d’union régionale avec au moins le PS et le MR sur la table” insiste Marie Lecocq.