Ecolo fait plier les partis traditionnels avides de «Cumul »
Sous la pression d’Ecolo, la majorité naissante à Bruxelles fait marche arrière sur l’ordonnance “cumul”. Les Bruxellois ont des soucis plus importants que de permettre aux notables de la politique de se garder leurs mandats au chaud.
Pour les écologistes, la tentative du PS de modifier les règles anti-cumul était un mauvais signal. Ecolo continuera à se mobiliser pour plus de transparence, pour des mandataires dédiés à 100 % au niveau de pouvoir où ils sont élus et pour un renouveau politique.
Alors que les Bruxellois attendent que l’on s’occupe de leur problèmes de logement, d’emploi, qu’on se soucie de leur cadre de vie, qu’on s’intéresse à leur sécurité d’existence, le PS bruxellois s’était fixé comme priorité de réinstaurer le cumul des mandats au bénéfice de quelques-uns. « Le décumul oblige les candidats et mandataires à une promesse claire : exercer à temps plein soit son mandat de bourgmestre/ échevin soit son mandat de parlementaire », rappelle John Pitseys, le chef de groupe Ecolo au Parlement bruxellois. « En ayant mis un terme au cumul en 2022, le législateur a compliqué la tâche de ceux et de celles qui voudraient que leur pouvoir soit indéboulonnable et incontournable ».
En effet, le texte déposé par le PS aurait permis aux mandataires de jouer sur tous les tableaux politiques et de garder au chaud le mandat qu’ils souhaitent en fonction des circonstances. Le cumul, même et surtout sous la forme de l’empêchement, est une manière d’accumuler du pouvoir/ de calcifier son petit pouvoir « 150 jours après les élections, il est désormais temps que les partis négociant la formation d’un gouvernement régional s’attellent aux problèmes de logement, de cadre de vie, de sécurité d’existence des habitants », termine John Pitseys.