Ecolo demande la libération immédiate de Bénédicte Linard et de tous les membres de la flottille Thousand Madleens to Gaza
Ecolo exprime sa plus vive inquiétude après l’arrestation par l’armée israélienne de Bénédicte Linard, députée Ecolo et ancienne ministre de la Culture en Fédération Wallonie-Bruxelles, alors qu’elle participait à une mission humanitaire visant à créer un couloir humanitaire et briser le blocus illégal imposé à Gaza.
Membre de la flottille Thousand Madleens to Gaza, Bénédicte Linard faisait partie d’une coalition internationale d’élues, de journalistes et de citoyennes et citoyens mobilisés pour mettre fin au génocide en cours à Gaza et permettre l’acheminement d’une aide humanitaire vitale à la population palestinienne.
Ecolo exige sa libération et celle de toutes les personnes arrêtées
Pour Ecolo, l’arrestation d’une élue démocratiquement mandatée et de citoyennes et citoyens humanitaires constitue une violation grave du droit international. Ces personnes n’ont commis qu’un acte de solidarité : vouloir sauver des vies et dénoncer le blocus illégal d’Israël, condamné par les Nations unies. “Nous exigeons la libération immédiate de Bénédicte Linard et de toutes les personnes arrêtées. Leur engagement pour la paix et la dignité humaine ne peut être criminalisé”, déclare Samuel Cogolati, coprésident d’Ecolo.
Appel au ministre des Affaires étrangères
Ecolo demande au ministre des Affaires étrangères de tout mettre en œuvre pour garantir la sécurité et le respect du droit des ressortissants belges engagés dans cette mission humanitaire. Le parti appelle également la Belgique à hausser le ton sur la scène internationale et à soutenir activement les initiatives civiles qui défendent le droit international et la dignité humaine.
Pour Ecolo, le courage et la détermination de Bénédicte Linard rappellent l’urgence d’agir. Face à l’horreur et à la famine, la communauté internationale ne peut plus rester passive. “Chaque jour, des enfants meurent de faim à Gaza. Plus de 65.000 morts, 125.000 blessés, dont 70 % de femmes et d’enfants : les chiffres parlent d’eux-mêmes. Il faut agir, pas détourner le regard”, ajoute Marie Lecocq, co-présidente d’Ecolo.
