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Affaire Galant : Mensonges devant le Parlement et mise en cause non fondée de l’administration

Publié le 3 juillet 2025
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“La ministre Galant a menti devant le Parlement et a tenté de faire porter à l’administration la responsabilité de ses propres erreurs. C’est une faute politique grave.”

L’affaire des « loyers oubliés » n’est pas une simple erreur technique : c’est une affaire de mensonge politique et de non-respect des institutions.

Comment expliquer qu’une dépense aussi prévisible et inéluctable que le paiement des loyers ait été “oubliée” dans le budget initial et donne lieu ensuite à une augmentation de 42 % ? C’était la question posée lors de l’examen de l’ajustement budgétaire 2025. La ministre en charge de la Fonction publique J. Galant a imputé à l’administration cette sous-estimation importante des loyers des bâtiments publics, en affirmant qu’elle n’avait fait que reprendre telles quelles les estimations de l’administration.

Grâce à l’intervention de la Cour des comptes, saisie chacun de leur côté par Ecolo et par le PS, les documents refusés par la ministre ont finalement été obtenus. Et que révèlent ces documents ? Que contrairement à ses dires, la ministre a modifié les propositions de l’administration, puis qu’elle a tenté d’en rejeter la responsabilité sur l’administration. Et qu’elle a ensuite dissimulé ces faits devant la commission parlementaire, multipliant les faux-fuyants et tentant de refuser l’accès à ces documents.

“Les faits sont à présent très clairs1 : les explications de la ministre sont totalement contredites par les documents transmis par la Cour des comptes”, tonne Stéphane Hazée, chef de groupe Ecolo au Parlement de Wallonie. « Quand une ministre ment au Parlement, ce sont les citoyennes et les citoyens qu’elle trompe. »

“Il n’est pas acceptable qu’un membre du Gouvernement rejette sur son administration la responsabilité de ses propres erreurs, puis tente de dissimuler la réalité des faits en embrouillant les explications et en refusant l’accès aux documents nécessaires à la clarification des enjeux, dans un simulacre de commission parlementaire”, ajoute Stéphane Hazée. “Et dans un contexte où le Gouvernement multiplie les attaques contre la légitimité ou la compétence des services publics, c’est d’autant plus choquant. Pour Ecolo, il est essentiel que la gouvernance soit fondée sur la transparence et le respect des institutions”.

« Le Gouvernement est responsable devant le Parlement, qui exerce le contrôle de son action. Chaque ministre est tenu à un devoir de vérité dans les réponses formulées aux interpellations et questions parlementaires. Mentir au Parlement, c’est enrayer cette capacité de contrôle démocratique. C’est une faute politique grave.” conclut Stéphane Hazée.

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