Ecolo dépose un plan d’action pour s’attaquer à la fraude fiscale
Alors que la fraude fiscale atteint 30 milliards d’euros par an, le gouvernement fédéral n’a toujours aucun plan concret pour y faire face. La promesse d’engager 300 agents supplémentaires au sein des services concernés est restée lettre morte : zéro calendrier, zéro plan de mise en œuvre, zéro précision sur les embauches, qui ressemblent plutôt à un remplacement des départs à la retraite qu’à une augmentation de personnel.
Alors que la Belgique traverse une crise budgétaire majeure, les seules mesures annoncées par le gouvernement touchent directement les citoyens : coupes dans les services publics, saut d’index, hausse de la TVA … Par contre, l’Arizona ferme les yeux sur la fraude fiscale qui constitue une manne importante de recettes à aller chercher.
Cette inaction alimente les doutes sur la volonté réelle du gouvernement NVA-MR-LE de s’attaquer à la fraude. Les écologistes dénoncent le laxisme du gouvernement Arizona, qui multiplie les cadeaux fiscaux aux fraudeurs, comme la régularisation permanente, au lieu de renforcer les contrôles.
Face à cette inaction, la Députée Sarah Schlitz a déposé aujourd’hui à la Chambre un plan d’action clair pour :
- renforcer les moyens alloués à la lutte contre la fraude fiscale pour soutenir la police judiciaire et la justice.
- engager 300 nouveaux agents supplémentaires dans les services concernés.
- créer une section dédiée aux infractions économiques et financières au sein du parquet fédéral pour mieux coordonner les poursuites.
“Chaque euro non perçu à cause de la fraude, c’est un euro en moins pour la santé, l’éducation ou la justice”, dénonce Sarah Schlitz, Députée fédérale Ecolo-Groen .« Il s’agit de responsabilité et de crédibilité : prouver que l’État veut vraiment lutter contre la fraude », conclut-elle
Enfin, les écologistes appellent le gouvernement à mettre en place une véritable réforme fiscale. “On taxe énormément mais mal dans ce pays et toujours sur les mêmes personnes, les travailleuses et les travailleurs. Il est temps que cela change pour rendre notre système plus juste, cohérent et efficace.”