À la veille de l’ouverture des Assises de la coopération au développement, Ecolo dénonce avec force la décision du gouvernement fédéral de réduire de 25 % le budget de la coopération. Pour la première fois, la Belgique s’éloigne de manière radicale de l’objectif international de consacrer 0,7 % du revenu national brut à l’aide au développement. Cette régression est brutale et indécente : alors que les besoins mondiaux s’accroissent, l’exécutif choisit de couper dans la solidarité tout en engageant des milliards pour des avions de guerre. “La sécurité ne se construit pas avec des bombes », souligne la co-présidente d’Ecolo, Marie Lecocq. “Elle se construit avec de la confiance, avec des ponts, avec des relations solides entre les peuples. Et c’est précisément ce que la coopération au développement rend possible.”

Ces coupes budgétaires frappent un secteur dont l’action est essentielle. La coopération, ce ne sont pas des chiffres abstraits, mais des projets concrets qui transforment la vie : accès à l’eau potable, éducation des enfants, soins de santé, protection de l’environnement. C’est aussi l’éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire, qui forme des générations ouvertes, conscientes et capables de bâtir un monde plus juste. “Le gouvernement actuel est brutal : il veut casser nos liens. Nous défendons tout l’inverse”, poursuit Marie Lecocq. “Parce que la solidarité fait partie de ce que nous sommes, parce qu’elle reflète les valeurs d’un pays où l’engagement citoyen est une réalité forte, et parce qu’elle est la meilleure réponse aux crises qui traversent notre monde.”

Ecolo réaffirme son attachement à une politique de coopération ambitieuse, digne des engagements internationaux de la Belgique et fidèle à une vision de justice, d’humanité et de solidarité. Pour Ecolo, la Belgique doit rester un pays qui renforce les liens entre les peuples plutôt qu’un pays qui les affaiblit.