L’ÉMANCIPATION dès le plus jeune âge
Les politiques d’éducation et de culture sont, pour Ecolo, d’abord et avant tout centrée sur le bien-être des personnes. Cela commence dès les premiers jours pour se poursuivre toute la vie.
Dès l’enfance, il s’agit de respecter le rythme, de veiller au bien-être matériel et alimentaire, à la santé et à l’environnement, à la créativité et à l’émancipation. Autant de priorités permettant à tous les enfants, notamment, d’être dans de bonnes conditions pour réaliser leurs projets de vie mais aussi au plus âgés de s’émanciper et d’assurer leur place dans le vivre ensemble.
L’accueil, l’école , la jeunesse comme la culture pour Ecolo:
- visent la justice sociale et l’égalité des droits, des opportunités et des acquis;
- sont ouvertes sur la société, le monde, et l’avenir sont démocratiques et citoyennes;
- ouvrent l’esprit et stimulent la curiosité via de nouvelles formes d’apprentissages et de pratiques.
Une place en crèche pour tous
Il est important que chaque parent qui le souhaite puisse trouver une place en crèche pour son enfant. Un appel est lancé pour créer 5.243 places de crèches supplémentaires (2.100 à Bruxelles, 3.143 en Wallonie) dans les 4 ans.
Nous avons également mis en place la gratuité de la crèche pour les bénéficiaires du statut BIM (bénéficiaires de l’intervention majorée) et une diminution de 30% pour les parents solos à l’image de la réduction qui existe pour les familles nombreuses. Un ménage ayant 2.500 € de revenus ne payerait plus la crèche que 150 euros par mois au lieu de 280€. Si vous gagnez moins de 1.300 € net/mois, la crèche est gratuite.
La transition des espaces d’accueil de l’enfance
La Fédération Wallonie-Bruxelles poursuit également l’amélioration du bien-être et de la santé dès la petite enfance grâce aux dispositifs “éco-crèches”.
- C’est le cas pour plusieurs crèches de la Ville de Bruxelles inaugurées par Arnaud Pinxteren comme la Crèche Marie Popelin à Laeken Ces crèches se développent dans des bâtiments à la pointe des normes environnementales, bénéficient d’espaces verts, d’une nourriture bio et d’une approche zéro déchet.
Des écoles où il fait bon vivre
Avec les dérèglements climatiques, les périodes de très forte chaleur se multiplient. Et en hiver, l’accès à un chauffage non polluant et économe est essentiel pour assurer une température propice à l’étude. Pour mieux adapter les écoles aux enjeux du climat et des économies d’énergie, 149 écoles ont déjà été rénovées et ce n’est que le début puisqu’un budget d’un milliard d’€ a été dégagé en plus des moyens investis dans le cadre du plan de relance européen. L’occasion aussi d’améliorer la qualité de l’air intérieur. Le Gouvernement a également investi des moyens inédits dans la rénovation des universités et des hautes écoles.
À Bruxelles, le ministre Alain Maron a débloqué des budgets pour végétaliser les cours de récréation de 19 écoles bruxelloises. Dehors, ce sont les accès à de la verdure qui permettent de supporter les fortes chaleurs. En Wallonie, la ministre Tellier soutient des actions de sensibilisation à la Nature dans les écoles par l’action L’école du dehors.
Renouer avec la nature améliore le bien-être général des élèves et leurs compétences. Priorité a été donnée aux cours de récréation des écoles situées dans un îlot de chaleur ou dans un quartier fort dense, où les espaces verts de proximité sont rares.
Des rythmes scolaires adaptés à l’enfant
En Fédération Wallonie-Bruxelles, Ecolo a pu faire avancer un point important de son programme: la réforme des rythmes scolaires, qui modifie les périodes de vacances pour un rythme de pause et de repos plus régulier. C’est bon pour les enfants comme pour les enseignants. Un basculement qui vise aussi à entraîner les autres communautés à adopter les mêmes réformes comme tous les experts le demandent.
Une alimentation saine accessible pour les enfants
Étudier en ayant pu manger à sa faim, riche d’une nourriture de qualité, c’est la base pour les enfants en pleine croissance. Le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a débloqué 20 millions d’€ pour des repas gratuits, locaux, bios et sains de la maternelle jusqu’en 2e primaire. De plus en plus d’écoles sont accompagnées pour obtenir le label cantines durables en Wallonie ou répondre aux critères “Good Food” à Bruxelles. En effet, les échevins écologistes qui ont l’enseignement dans leur compétence, que ce soit à Ath, Forest, Nivelles ou Watermael-Boisfort, ont à cœur de mettre en place des cahiers des charges pour l’alimentation dans les écoles qui soient les plus sains et respectueux de l’environnement possible.
Des enfants et des jeunes accompagnés socialement
Être en bonne santé influence la réussite scolaire. Ecolo a soutenu un refinancement des services de promotion de la santé à l’école (+ 2 millions d’€) pour prendre les bonnes habitudes santé dès le plus jeune âge.
La gratuité de l’enseignement sera étendue aux deux premières années primaires à partir de la rentrée 2023. Les fournitures scolaires seront désormais offertes aux élèves.
Initiatives locales
- Namur a supprimé le droit de la table (la taxe tartines), développé des garderies à un tarif démocratique et réduit le coût des sorties scolaires, des repas et des photos de classe.
- Forest distribue des kits avec les principales fournitures scolaires nécessaires.
Les étudiants du supérieur en difficulté financière seront également mieux accompagnés : une feuille de route pour diminuer la précarité étudiante a été obtenue par les écologistes. Parmi les mesures d’aides, les allocations d’études ont été simplifiées et touchent déjà plus d’étudiantes et d’étudiants. En Wallonie, le Gouvernement wallon a pris plusieurs dispositions pour faciliter l’accès au logement étudiant via le Plan de relance de la Wallonie. Les agences immobilières sociales (AIS) vont pouvoir prendre en gestion des kots étudiants à loyer modéré, en partenariat avec le Fonds du logement de Wallonie. Un prêt à taux zéro a aussi été créé pour la constitution de la garantie locative via la Société wallonne du crédit social. Une grille indicative des loyers du logement étudiant a également été élaborée en collaboration avec le Centre d’études en habitat durable de Wallonie (CEHD). Celle-ci vise à fixer un rapport qualité-loyer juste, en liant le montant de ce dernier à plusieurs critères de base.
Objectif réussite
Un nouveau parcours d’apprentissage se déploie dans le tronc commun qui va de la 1ère maternelle à la 3e secondaire. Ses principaux objectifs sont de renforcer la qualité de l’enseignement et de réduire les inégalités scolaires. Il se caractérise notamment par une nouvelle grille horaire faisant plus de place aux apprentissages de base, aux langues et à la culture, et un meilleur soutien à la réussite.
Dans l’enseignement supérieur, l’aide à la réussite – en particulier pour les étudiants de 1ère année – a été refinancée.
Des enfants ouverts sur le monde et ses défis
La réforme du tronc commun est accompagnée d’une modernisation de référentiels qui n’avaient pas bougé depuis vingt ans.
En plus des apprentissages classiques, les nouveaux référentiels visent à donner aux enfants des notions d’éducation aux médias et des enjeux de transition écologique dans leurs premiers apprentissages jusqu’à la 3e secondaire.
Bénédicte Linard, ministre de la Culture, a obtenu que les écoles aient désormais accès gratuitement aux musées.
Grâce à la mise en place du Parcours d’éducation culturel et artistique (PECA) la culture et les activités artistiques prendront aussi une place plus importante dans les écoles. Chaque enfant pourra être associé à minimum deux activités culturelles par an.
- Dans ce cadre, à Yvoir, une formatrice a été engagée pour proposer des ateliers slam dans les écoles de l’entité.
Par ailleurs, pour encourager un enseignement visant à mieux connaître le passé colonial de la Belgique, Ecolo a obtenu le vote d’une résolution : elle vise notamment à enseigner l’histoire coloniale de manière critique et à sensibiliser le monde de la recherche et de la culture à ce regard critique sur notre passé. Cette résolution a trouvé une première traduction dans les référentiels du tronc commun.
Protection renforcée du monde artistique et culturel
La création d’un statut pour les travailleurs des arts est un combat mené essentiellement par les députés verts au parlement fédéral : les personnes travaillant dans le secteur artistique sont désormais mieux protégées avec des allocations revues à la hausse et un statut plus facilement accessible.
Par ailleurs, au niveau de la culture de proximité et de son accessibilité pour le plus grand nombre, la ministre Linard a pris plusieurs mesures concrètes pour mieux soutenir les opérateurs culturels locaux et les opérateurs de création :
- Plein financement des décrets qui régissent les Centres culturels, les bibliothèques, les Centres d’expression et de créativité notamment.
- Refinancement des cinémas de proximité et du centre du cinéma.
- Augmentation des aides aux projets artistiquesNouvelles alliance culture-média dans le cadre du contrat de gestion de la RTBF.
- Accroissement des moyens dévolus à la diffusion des oeuvres.
- Préservation et extension de l’indexation des subventions pour les opérateurs reconnus.
- Soutiens directs aux opérateurs culturels face à la crise énergétique.
Diversité culturelle
Le financement des théâtres, festivals, etc.. s’accompagne d’objectifs clairs pour favoriser la diversité culturelle, l’égalité hommes-femmes et rendre la culture accessible à tous. La parité et la diversité dans le monde artistique ont également été renforcée fortement par la mise en place de nouvelles conditions pour l’engagement des cadres artistiques.
INITIATIVES LOCALES
Au niveau communal, les écologistes mettent en place différents événements inclusifs et engagés:
- Schaerbeek: le Same Festival
- Saint-Gilles: l’installation “Red Shoes” pour sensibiliser au féminicide et l’expo photo “What the foot ?!” sur la place des femmes dans le foot
- Tournai: des rencontres interculturelles musicales entre le centre d’hébergement et la maison de jeunes.
Rénovation des infrastructures culturelles
La Fédération Wallonie-Bruxelles rénove aussi ses infrastructures culturelles. La Ministre Bénédicte Linard a dégagé des dizaines de millions d’euros pour cela. Nouveaux châssis, isolation des toitures comme par exemple au Musée de la Photographie de Charleroi ou à la maison des artistes de Saint-Josse, réaffectation de l’abbaye de Forest en espace culturel, etc.