L’absence de politique climatique du gouvernement Arizona coûte cher aux citoyens et aux entreprises, tout en les laissant sans protection face à la crise climatique.

Ce n’est pas un hasard si le gouvernement communique à peine sur le climat dans l’accord de Pâques : il fait très peu !.

Rien n’est fait pour maintenir les factures d’énergie des citoyens à un niveau abordable, et encore moins pour les protéger des vagues de chaleur, des tempêtes ou des inondations qui nous touchent déjà. Et qui ont fait des morts dans notre pays.

Ecolo – Groen a analysé les fuites de l’accord de Pâques et constatent que le gouvernement Arizona ne propose quasiment rien pour aider les citoyens et les entreprises à faire des choix écologiques. Comme dans les gouvernements en Wallonie et de Fédération Wallonie-Bruxelles, les Engagés sont à la remorque de la politique climaticide du MR.

Chaque jour, nous entendons des nouvelles alarmantes : les records de chaleur tombent, l’Europe de l’Est est à sec tandis que l’Europe de l’Ouest subit des précipitations extrêmes avec des inondations.

Ce que nous n’entendons pas, c’est comment l’ARIZONA compte protéger nos familles, nos entreprises, nos agriculteurs. Il n’a tout simplement rien à dire, car il n’a rien fait ni prévu. Chercher une mesure climat dans cet accord de Pâques revient à chercher des œufs là où il n’y en a pas.

ECOLO souligne également que la facture énergétique des familles risque de devenir insoutenable à cause de l’absence d’alternatives écologiques abordables.

Il est très dommageable, par exemple, que la réduction de la TVA sur les pompes à chaleur soit supprimée en 2025, précisément au moment où le secteur tire la sonnette d’alarme face à la chute des ventes. Ce gouvernement met des bâtons dans les roues des entreprises qui souhaitent fournir une électricité verte et abordable. Les pompes à chaleur restent financièrement peu attractives parce que le gouvernement refuse de réduire les accises sur l’électricité. Ce n’est certainement pas de cette manière que nous réussirons la transition énergétique.

Ecolo critique aussi les choix en matière de mobilité.

La taxe sur les vols en est un exemple criant. Elle reste limitée à 10 euros pour les vols de moins de 500 km, et passe à seulement 5 euros pour les autres vols, soit bien moins que dans les pays voisins. Résultat : le train reste plus cher que l’avion, ce qui est complètement absurde. Et pour couronner le tout, on apprend que le gouvernement compte retirer 50 millions d’euros à la SNCB dès cette année. C’est inacceptable.

Pour les Verts, l’accord de Pâques constitue une occasion manquée de protéger efficacement citoyens et entreprises contre la crise climatique.