Aujourd’hui, le secteur de la petite enfance se mobilise pour défendre un accueil de qualité, des conditions de travail dignes et la reconnaissance d’un métier aussi exigeant qu’essentiel. Ecolo était présent à la mobilisation et soutient pleinement ses revendications.

Bon nombre de scientifiques l’indiquent : les 1000 premiers jours de la vie d’un enfant sont décisifs. C’est durant cette période que se construisent les fondations de la santé, de la confiance en soi, de la socialisation et du développement cognitif.

« Offrir un accueil de qualité à chaque enfant, c’est investir dans son avenir et dans l’avenir de notre société » rappelle Marie Lecocq, coprésidente d’Ecolo, présente à la manifestation pour soutenir le secteur.

Mais aujourd’hui, le secteur de la petite enfance rappelle combien il est essentiel de poursuivre et d’amplifier le soutien à son égard. Leur message ? “Nous ne sommes pas des consignes à bébés”. Manque de personnel, surcharge de travail, salaires insuffisants, reconnaissance insuffisante du métier de puéricultrice, stress et découragement généralisés : c’est tout un pan de notre société qui mérite l’attention du Gouvernement, surtout alors même qu’il s’occupe de ce que nous avons de plus précieux : nos enfants.

Céline Tellier rappelle les priorités d’Ecolo. Elles sont claires :

• Créer 5000 places d’accueil supplémentaires d’ici 2030, avec une priorité dans les communes et quartiers les plus en difficulté ;
• Améliorer radicalement les conditions de travail, en atteignant un encadrement d’1,5 équivalent temps plein pour 7 enfants comme le prévoit la réforme Milac ;
•   Poursuivre la revalorisation barémique des métiers de la petite enfance, et assurer une équité entre secteurs public et privé ;
• Continuer à garantir l’accès à tous les enfants, en particulier ceux issus de milieux précarisés ou monoparentaux, avec une attention à la gratuité et à l’accessibilité.

Aujourd’hui, c’est un cri d’alerte. Si nous voulons offrir un avenir digne à chaque enfant, nous devons continuer à  écouter et soutenir les personnes qui les accompagnent chaque jour.

Les professionnelles et professionnels de la petite enfance ne demandent pas la lune, mais simplement les moyens de bien faire leur métier. Ils et elles ont raison. Et nous sommes à leurs côtés.

Céline Tellier, députée au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles : “Le personnel qui se mobilise aujourd’hui prend soin de ce que nous avons de plus précieux : nos enfants. Ils ne sont pas des consignes à bébés ! Améliorer leurs conditions de travail, c’est leur permettre d’accueillir nos enfants en toute sécurité et permettre leur épanouissement et l’épanouissement de l’ensemble de la société”.