Ecolo : « C’est un gouvernement Titanic ! En ignorant les enjeux climatiques, le capitaine De Wever va faire couler la Belgique.»
C’est la conclusion à laquelle sont arrivés les écologistes après la présentation du nouvel accord de la coalition de droite : “C’est un gouvernement Titanic. Inconscient et injuste. En ignorant les enjeux climatiques, le Capitaine De Wever va faire couler tous les Belges, sauf bien-sûr, quelques premières classes pour qui on prépare des gilets de sauvetage !”
Droit sur l’Iceberg
“Les scientifiques du monde entier nous alertent sur les risques climatiques et nous fonçons sur l’Iceberg. Partout, nous voyons des inondations, des incendies et des sécheresses qui coûtent aujourd’hui, déjà, en vies humaines et en finances publiques. Et que voit-on dans les projets de ce gouvernement Titanic ? Rien ! Plutôt que d’investir massivement dans les énergies renouvelables, ils soutiennent les énergies fossiles. Rien sur les PFAS et les pesticides qui mettent notre santé en péril, ni sur la biodiversité. Et sur l’adaptation aux dérèglements climatiques ? Rien non plus, la tête sous l’eau ! ” nous dit, en colère, Marie Lecocq, Coprésidente d’Ecolo. “Ils dé-financent la SNCB et ferment des gares plutôt que d’investir dans les projets et les entreprises porteuses de solutions climatiques, qui feraient la prospérité et l’innovation de la Belgique de demain. C’est totalement inconscient. Et ce n’est pas en remontant la TVA à 21% sur le prix des chaudières à mazout qu’on va sauver la planète !” commente, stupéfait, Samuel Cogolati, Coprésident d’Ecolo.
La classe moyenne n’aura pas droit aux gilets de sauvetage.
« Les rentiers les plus riches sont clairement les seuls gagnants de ce gouvernement Titanic. Leur contribution est de 10% de l’effort budgétaire. Les 90% seront payés par les travailleurs, les femmes, les retraités qui ont bossé toute leur vie, les chômeurs, et les personnes isolées. En fait, la classe moyenne va payer deux fois, une fois maintenant, pour soulager les grandes fortunes, une deuxième fois lorsque notre pays sera frappé par les inondations, vagues de chaleurs, mauvaises récoltes ou autres conséquences du dérèglement climatique. Parce qu’elle n’aura pas droit aux gilets de sauvetage !” Ajoutent Marie Lecocq et Samuel Cogolati.
