Mme Hélène Ryckmans – Madame la Ministre, le 31 mai dernier, une carte blanche évoquant le dysfonctionnement et le manque de considération des politiques à l’égard de l’endométriose a été évoquée lors d’une question urgente en séance plénière. En Belgique, l’endométriose concerne plus d’une femme sur dix.
Aujourd’hui, le nombre de femmes en âge de procréer touchées oscille, selon les sources, entre 85 000 et 300 000. L’endométriose reste une maladie invisible, sous-traitée et sous-financée. Dans la réalité, elle continue à ne pas préoccuper la société et les politiques malgré la demande grandissante de traitement. Récemment, j’ai pu rencontrer un planning familial liégeois spécialisé depuis un an, grâce au lancement d’un projet pilote, dans l’accueil ouvert et doux des femmes atteintes d’endométriose. Cet accueil particulier s’exemplifie par une première discussion avec une sexologue spécialisée permettant de déconstruire le caractère normal des douleurs subies durant les règles.
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