L'entretien des caillebotis et des chemins touristiques par le Département Nature et Forêt (DNF)
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Question écrite
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Région Wallonne
Les Hautes Fagnes constituent un pôle d’attractivité touristique majeur et il est particulièrement déterminant de veiller à réguler les flux de touristes qui traversent le territoire.
Cette question a par ailleurs été évoquée récemment lors d’une rencontre de travail avec la Ministre du Tourisme de la Communauté germanophone, laquelle collabore également avec le DNF, ce dernier étant compétent sur l’ensemble du territoire wallon, contrairement au CGT dont les compétences sont limitées au territoire francophone de notre région.
J’ai différentes collaborations sur ce point avec ma collègue Ministre de la Nature, car il faut rappeler que les caillebotis sont avant tout des infrastructures de préservation de la biodiversité et que leur entretien est en effet du ressort exclusif du DNF et non du Tourisme, lequel n’est jamais intervenu en la matière.
Ceux-ci représentent cependant aujourd’hui un intérêt touristique. Je participe à la réflexion relative à leur entretien et des moyens pourraient être mobilisés via l’axe Nature et l’axe Tourisme du Plan de relance de la Wallonie.
La Province de Liège vient de débloquer 150 000 euros pour la remise en état de deux des huit kilomètres de caillebotis que compte la zone. J’entends qu’elle va prendre les choses en main et rentrer une demande de subvention pour la remise en état du reste des infrastructures, sans fermer la porte à un éventuel empierrement de tronçons où l’usage du caillebotis en bois n’a pas de plus-value, ni en terme nature ni au niveau touristique.
L’impulsion et l’ambition portées par le Plan de Relance de la Wallonie devraient nous permettre de mettre l’ensemble des intervenants autour de la table pour rechercher des solutions opérationnelles à ce problème récurrent.
Avec la Province de Liège en porteur de projet, une solution devrait être trouvée pour permettre de remettre les caillebotis en état. Le maintien en l’état de l’infrastructure devrait ainsi être moins coûteux s’il est assumé de façon régulière de façon préventive.
La question des coûts d’entretien des infrastructures à l’avenir est cruciale afin d’envisager les investissements publics de manière durable.