Mme Hélène Ryckmans – Madame la Ministre, notre Parlement s’est emparé de la question de l’endométriose, ce dont je nous félicite. Il était temps de redonner un peu d’espoir et d’agir pour améliorer la vie des femmes atteintes de cette maladie. Ce n’est hélas pas le seul cas d’errance de diagnostic quand on parle de la santé des femmes. Le syndrome des ovaires polykystiques est une maladie hormonale qui entraîne une série de symptômes plus ou moins difficiles à vivre : troubles de l’ovulation, taux de testostérone anormalement élevé, acné, chute de cheveux, prise de poids, hypertension, risque de diabète, augmentation du risque de fausse couche et de cancer de l’endomètre, troubles de l’humeur et infertilité. Les causes peuvent être génétiques, épigénétiques ou environnementales. Il y a d’ailleurs un focus sur le rôle potentiel des perturbateurs endocriniens dans cette maladie, mais il existe actuellement trop peu de recherches pour pouvoir établir un lien avéré. Personne n’en parle. Pourtant, le SOPK est aussi une des premières causes d’infertilité féminine en Belgique. Le SOPK est
l’endocrinopathie la plus répandue chez les personnes menstruées, à raison d’une personne sur sept.
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