Les résultats de l’étude sur l’abattage à la ferme que vous avez commandée conjointement avec Madame la Ministre Tellier ont été présentés la semaine passée. Cette étude, financée à hauteur de 100.000€ par la Région Wallonne, était censée explorer la faisabilité du développement de l’abattage à la ferme.

Le développement de cette forme d’abattage est fort souhaité par un certain nombre d’éleveurs, notamment ceux qui n’ont qu’un nombre restreint de bêtes. Cette pratique est plus respectueuse du bien-être animal, principalement car les animaux ne doivent plus subir le transport à l’abattoir et restent jusqu’à leur mort dans une environnement familier, ce qui augmente leur bien-être et la qualité de la viande vendue. Le développement de l’abattage à la ferme constituerait donc une réelle avancée pour cette politique en Wallonie.

Vu le nombre de plus en plus restreint d’abattoirs en Wallonie, le développement de l’abattage à la ferme permettrait aussi de diversifier l’offre et de relancer un secteur qui peine à rentabiliser ses activités pour l’instant. L’abattage à la ferme offre également une possibilité de renforcer les circuits-courts, objectifs aussi de notre DPR.

Avec cette étude, la Wallonie devrait maintenant disposer des données nécessaires pour définir une position politique de développement de l’abattage à la ferme.

Après avoir pris connaissance de l’étude, qu’allez vous faire pour développer l’abattage à la ferme en Wallonie ?

Quels enseignements principaux tirez-vous de l’étude de faisabilité ?