Stop aux loyers abusifs : Ecolo passe à l’action à Bruxelles
Notre député bruxellois Kalvin Soiresse dépose un texte au Parlement bruxellois pour que les locataires puissent demander une révision de leur loyer s’il est abusif ou si leur logement ne répond pas aux normes !
Pourquoi c’est urgent ?
À Bruxelles, le coût de la vie explose. Tout augmente : alimentation, énergie, produits de première nécessité… Mais le poste de dépenses qui pèse le plus lourd pour les Bruxelloises et Bruxellois, c’est le logement. Et la situation ne s’améliore pas :
- En 30 ans, les loyers ont augmenté de 200 %.
- Plus de 30 000 logements dans le privé sont loués à des prix abusifs.
- Les ménages les plus pauvres dépensent parfois jusqu’à 70 % de leurs revenus pour se loger. Après avoir payé leur loyer, il leur reste pour certains moins de 9 € par jour et par personne pour tout le reste.
Une commission prête à agir… mais bloquée
La Commission Paritaire Locative (CPL), instaurée en 2021, pourrait changer la donne. Cette commission, créée pour permettre aux locataires de contester des loyers injustes, a trois rôles :
- Recevoir les plaintes des locataires victimes de loyers abusifs ;
- Favoriser la conciliation entre locataires et propriétaires ;
- Donner des avis d’expertise aux juges de paix pour trancher les conflits.
Mais depuis sa création, son fonctionnement est suspendu à une décision du gouvernement. En cause ? Des blocages politiques, notamment de DéFI, qui jugeait la grille des loyers « non robuste ». Pourtant, cette grille a été renforcée et validée par plusieurs arrêtés gouvernementaux.
Ecolo agit là où d’autres traînent
Au lieu de former un gouvernement pour faire avancer les choses, le PS, le MR et Les engagés se chamaillent sur des dossiers qui ne concernent pas les besoins des Bruxelloises et des Bruxellois, comme le rétablissement du cumul des mandats…
Chez Ecolo, nous refusons d’attendre. Avec cette proposition, nous voulons débloquer la situation pour que les locataires puissent enfin se défendre contre des loyers injustes. C’est une question de justice sociale et de dignité.
Une solution concrète pour les Bruxelloises et Bruxellois
Près de deux tiers des habitants de la capitale sont locataires. Rendre la CPL fonctionnelle, c’est leur donner les moyens de se défendre et de rééquilibrer un marché locatif devenu intenable !