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Accord interprofessionnel et norme salariale : Ecolo-Groen appelle à un débat serein

Publié le 29 avril 2021
Rédigé par 
Ecolo

Alors que le dialogue social menace de s’enliser à nouveau, Ecolo-Groen appelle à la sérénité. Sur la table, la limitation à 0,4% des augmentations de salaire ainsi que la question du salaire minimum. Pour les députées fédérales, Cécile Cornet et Evita Willaert, au vu de l’importance du dossier, il est primordial de rapidement sortir de l’impasse.

S’il revient aujourd’hui au Gouvernement de trancher, pour Cécile Cornet, députée fédérale Ecolo, “une augmentation de 0,4% est le minimum, même si nous devons faire plus pour les secteurs et les entreprises qui ont réussi à traverser la crise”.

En effet, les personnes qui ont maintenu notre pays à flot tout au long de la pire crise depuis la seconde guerre mondiale méritent plus qu’une simple augmentation brute de 10 euros par mois. Ecolo-Groen rappelle la possibilité de travailler avec des circulaires, afin d’assurer la mise en place d’une prime Corona dans les secteurs et les entreprises qui ont réussi à traverser la crise. Sans oublier la question du salaire minimum et les personnes qui, malgré un salaire très bas, ont continué à travailler jour et nuit, malgré un risque pour leur santé: suivi des commandes, ouverture des supermarchés,… Ces personnes ne retireront presque rien d’une simple augmentation de 0,4%.

Pour le groupe Ecolo-Groen, il faut regarder la situation dans son ensemble: “Nous constatons une explosion de burn-out, en parallèle du débat sur la fin de carrière, il faut viser une augmentation des pensions et donner aux personnes qui ont un statut précaire une meilleure protection sociale. Il est urgent de travailler à des solutions, en toute sérénité. Pour éviter de se retrouver dans la même impasse dans deux ans. L’économie du pays doit pouvoir se redresser après la crise et notre pays ne peut se permettre un nouvel échec après six mois de négociations”, ajoute Cécile Cornet.

Cécile Cornet et Evita Willaert appellent donc à un débat serein sur la loi de 96 au sein du Gouvernement avec les partenaires sociaux et au Parlement. “Le monde politique doit prendre ses responsabilités. Comment faire de cette loi un instrument qui facilite la concertation sociale? Ce n’est pas une question qui concerne uniquement les partenaires sociaux, mais également le Gouvernement et le Parlement. Nous ne pouvons pas nous permettre un autre mois d’impasse, il y a urgence à avancer sur l’ensemble des dossiers”, conclut Cécile Cornet.

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