Mme Hélène Ryckmans –Récemment, 548 universitaires se sont exprimés dans une carte blanche pour appeler au respect du droit international. Ils demandent à la Fédération Wallonie-Bruxelles et à ses instances de prendre position dans ce conflit. Ils rappellent les engagements déjà pris par l’Université libre de Bruxelles (ULB) et
l’Université de Liège (ULiège), ainsi que par l’Universiteit van Gent (UGent). Cette dernière a suscité parmi les cher cheurs et les enseignants une remise en cause des collaborations avec des entités israéliennes impliquées dans la colonisation et l’occupation.
Les universitaires francophones font une demande identique. Ils plaident pour opérer un recensement et procéder à une suspension, sur une base individuelle, des accords avec les entités israéliennes qui seraient
impliquées dans la colonisation, qui porteraient atteinte au droit international, qui participeraient à des crimes contre l’humanité et à des situations d’apartheid. A contrario, les signataires francophones souhaitent renforcer les échanges avec les entités qui renforcent la coexistence entre les populations et travaillent à l’autodétermination des peuples. Ils demandent aussi un cessez-le-feu immédiat et permanent pour assurer la libération des otages et des prisonniers, la résolution du conflit et la fin des massacres.
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